A la proche des élections présidentielles et celles des gouverneurs prévues en début du 2016, certains ne tardent pas à se prononcer sur leur préférence parmi les prétendants candidats. Aboucar Said Chanfi enseignant à l’université des Comores (centre de Mwali) démontre avec ferveurs combien l’ancien chef de l’Etat Azali Assoumani est défendable dans la petite ile.
« Azali est le seul prétendant candidat qui mérite la confiance des mohéliens » lance d’emblé Aboucar Said Chanfi ce géographe de formation qui s’est confié à la presse pour exprimer ses idées.
Pour Aboucar, c’est Azali qui a permis, grâce à son respect du document cadre de la tournante, à un mohélien d’accéder à la tête de la magistrature suprême de l’Etat. « Ce qui a permis d’enlever le marasme politique mais surtout de mettre fin aux accusations politiques des comoriens natifs de Mohéli, par rapport au retard sur le développement de l’ile(Mohéli), à l’égard des comoriens natifs des autres iles» soutient-il.
Maintenant, « puisque nous sommes entrés dans l’histoire, certes on pourrait dépasser cela, mais il est encore trop tôt » a soutenu Aboucar Said Chanfi en ajoutant que si un débat sur le bilan de l’ile s’ouvre, il appartiendra aux natifs de Mohéli d’en porter le jugement, une façon d’enterrer définitivement l’esprit du séparatisme et ce, grâce à Azali. « Quant au précédent chef de l’Etat Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, oui il a permis le retour de l’ile de Ndzouani dans son giron naturel, mais l’on a vite compris que c’est un anti-tournante de la première heure et un affamé du pouvoir » a-t-il indiqué.
Pour Aboucar, tout système a ses méfaits et ses avantages « certes l’esprit d’insularité, avec ce système, domine sur l’esprit de la nation mais si pendant 5 ans, un président d’origine grand comorienne arrive par exemple à faire des grandes réalisations à Ngazidja, et si le suivant fait la même chose dans l’île où il est issue, après 15 ans on regarderait les Comores en rose » explique-t-il avec toutes ses convictions.
Ce défenseur de la présidence tournante estime qu’Azali, « sans pour autant dresser son bilan » dit-il, a beaucoup fait pour la stabilité de ce pays, pierre angulaire de son développement et mérite le renouvellement de la confiance à la population comorienne d’une manière globale et en particulier à la population mohélienne.
« Si Azali s’investit aujourd’hui, pour succéder le Président Ikililou, c’est justement pour le respect et le suivi de ses projets surtout ceux de Mwali car Azali est un partisan de l’équilibre des iles » a-t-il conclu.
Nawal
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