Mais si dans les autres communes les choses se sont passées avec plus ou moins de clarté, l’élection qui a eu lieu à Bandrani II est plutôt controversée. Ici, le candidat de l’exécutif a été élu par 8 voix contre 0 pour son adversaire du Juwa qui a tout simplement boycotté le vote.
Les élections des maires continuent dans les communes de Ndzuani. Après les mairies de Mutsamudu, Domoni et Mirontsy du samedi au lundi, les opérations ont continué depuis mardi dans les communes de Bandrani, Ouani, Nyumakele et Bambao.
Il est bien difficile pour le moment de rassembler les résultats issus de tous ces votes, mais l’on sait qu’à Mramani, Chabhane Mdzidou de l’Updc (Union pour le développement des Comores) l’a emporté par 12 voix contre 11 face à Daoud Houmadi du Chio (logo des candidats soutenus par l’exécutif de Ndzuani). L’on sait aussi qu’à Ongoju, Misbahou Chaharane du Chio a battu Ahmed Ismaël du parti Juwa. A Wani, Allaoui Abdérémane du Chio a largement battu l’ancienne députée Sittou Raghadat Mohamed par 20 voix contre 10, tandis qu’à Bandrani I Ankif Issouf du Chio est là aussi arrivé en tête devant Abdallah Ahmed du Juwa, dont la liste était pourtant arrivée en tête à l’issue des municipales. Ici, il a d’ailleurs fallu un deuxième vote car le premier n’avait pas pu départager les deux concurrents, arrivés ex-æquo. Mais si dans les autres communes les choses se sont passées avec plus ou moins de clarté, l’élection qui a eu lieu à Bandrani II est plutôt controversée. Ici, le candidat de l’exécutif, Habibou Abdallah, a été élu par 8 voix contre 0 pour son adversaire du Juwa, Charafou Bacolo. Ce dernier a tout simplement boycotté le vote, et voici ses raisons : «Nous n’avons effectivement pas participé au vote, mais de toute façon, il n’y en a pas eu. L’on a kidnappé le chef de village de Chitrouni juste quelques instants avant les opérations et l’on nous a ramené une procuration soi-disant émanant de lui», raconte-t-il.
Le chef de village en question, Combo Abdallah, ne nie pas tout à fait les faits. Interrogé par Al-watwan au sujet de sa procuration, il répond de manière furtive : «Si c’est Chamou Ali [le coordonnateur du pouvoir de l’Union à Ndzuani, Ndlr] qui vous a dit que j’ai voté par procuration, alors c’est bien cela. Moi j’ignorais le jour du vote, et l’on m’a amené en voiture au Bulding [siège de la plupart des bureaux administratifs de Ndzuani, sis à Hombo à Mutsamudu] et quand je suis retourné au village, tout était déjà fini».
Interrogé ensuite sur ses sentiments personnels vis-à-vis de ce qui s’est passé, il lâche : « Je ne sais pas comment vous répondre : est-ce qu’on peut affronter le pouvoir ? Que cela m’ait plu ou non, qu’est-ce je pouvais faire?»
SM/ALWATWAN
Avec Mr le « Coordinateur » de l’Union des Comores à Anjouan
est bien connu de sa facon de faire des élections .
Nous les mendiants diplômés,n’existe t-il pas dans nos mémoires la honte ? aujourdhuit ?Vous savez que le monde nous critique ?
à part ça,nous sommes des êtes humains croyants musulman sans le respect de DIEU car ce sont les étrangers qui viennent chez nous aux Comores pour faire le travail de DIEU.Pourquoi montons nous le monde ? vous êtes affolés pour éliminer sans penser demain qui sera capable de gouverner dans pays