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Election du président de l’université : Nassurdine Ali Mhoumadi reste serein

Depuis le 17 janvier où le ministre de l’Education a signé l’arrêté le confirmant président par intérim de l’Université des Comores, Nassurdine Ali Mhoumadi a quarante-cinq jours pour organiser les élections d’un nouveau président. Mais déjà le renouvellement du conseil scientifique et celui d’administration qui devrait avoir lieu en février laisse planer l’ombre d’une perturbation du calendrier. Le timing sera-t-il respecté ? Jusque-là tout va bien a assuré l’administration.

Le compte à rebours est lancé. Désormais, il ne reste plus que quarante jours au nouveau patron par intérim de l’Université des Comores (Udc) pour organiser les élections. Le délai d’un mois et demi fixé dans l’article 10 du statut régissant l’Udc est entré en vigueur depuis mercredi 17 janvier date de la signature de l’arrêté du ministre de l’Education.

Il appartient donc à Nassurdine Ali Mhoumadi ainsi qu’aux différents acteurs de se mettre au travail pour que d’ici le 02 mars prochain, l’université ait son président. Entre temps, le ministère de l’Education devrait convoquer par arrêté le collège électoral chargé de superviser les élections si l’on se réfère à l’article 46 dudit statut.

Celui-ci est toujours attendu. Joint au téléphone avant-hier samedi, Nassurdine Ali Mhoumadi s’est voulu rassurant. “Pratiquement les choses évoluent bien. J’ai déjà demandé au directeur des ressources humaines de préparer les listes électorales” a-t-il souligné.

Pour ce qui est du lancement du processus, notre interlocuteur a précisé que cela reviendrait au ministère de l’Education. Arguant qu’il a jusque-là respecté les textes depuis la démission de son ancien patron, Nassurdine Ali Mhoumadi n’a pas exprimé la moindre inquiétude en ce qui concerne le respect du calendrier.

Mais les quarante-cinq jours seront-ils suffisants pour organiser les élections et procéder au renouvellement des membres des deux conseils ? Sachant qu’en 2014, l’élection de Saïd Bourhane Abdallah prévue en décembre avait été repoussée jusqu’en mars 2015 pour des raisons techniques. L’autre question qui se pose reste le respect des textes par rapport à l’éligibilité des candidats.

Pour briguer la présidence de l’Udc, il faut avoir un doctorat, être maitre de conférence et enfin être un enseignant ayant exercé pendant les huit années précédant l’année des votes.

Pour le secrétaire général du Sneuc, Hassane Youssouf, il n’y a pas lieu de se faire du mauvais sang quant au respect des textes. Saluant les efforts des autorités, il s’est réservé de dire si oui ou non l’élection du président de l’Udc aura bien lieu le 2 mars.

“Récemment, nous avons rencontré le ministre de l’Education au sujet de ces élections. Il y avait l’administration centrale, les deux conseils. Certes le ministre a exprimé son appréhension quant au délai fixé par les textes. Mais le dernier mot revient aux organes régissant l’Université.

D’ici le 1er février nous devons soumettre au ministre un rapport. Si les conditions sont réunies nous informerons les autorités. Dans le cas contraire, une autre option pourrait être envisagée mais celle-ci doit être consensuelle”, a fait savoir Hassane Youssouf.

Abdou Moustoifa / Alwatwan

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