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Élection factice : un nouveau coup dur pour la démocratie

Contribution : Jadis, un coup d’état militaire conduisait la communauté internationale à prendre des sanctions à commencer par suspendre des instances internationales le pays, geler les avoirs et interdire de voyage les responsables de ce coup d’état.
Mais depuis que les coups d’état institutionnels ont pris le devant, les choses ont changé.
Les urnes remplacent les armes, les juges électoraux se sont substitués aux seigneurs de guerre, le mercenariat économique a vu le jour. Le rôle des multinationales et ses crimes dans tout cela? Contrairement à bob Denard qui opérait en débarquement nocturne, ils sont pilotés au grand jour par les ambassadeurs accrédités dans nos pays.

Nous sommes aux Comores le 24 mars 2019. L’Arabie saoudite ourdi un coup d’état pour porter le dictateur Azali au pouvoir au risque d’une guerre civile.
Ironie du sort, en face de lui, il y a campagnard et entre les deux personnes c’est toujours les antipodes. Campagnard n’est pas à son 1er essai de jouer les héros tandis que Azali livre toujours le pays aux mains des étrangers.

L’histoire se répète mais les mots changeants sont délibérément déformés pour que la résistance soit nommément du terrorisme dans les jours qui viennent. En outre, l’avocat international Larifou, candidat a cette élection présidentielle est pris pour l’autre pied de campagnard puis criblé de balles lorsque les rues de la capitale sont subitement transformées en couloir de la mort sans autre forme de procès. Un l’exemple parfait qui illustre qu’un coup d’état institutionnel c’est quand ceux qui sont aux pouvoir prennent les armes pour briser la dernière ligne défense qui protège l’état de droit.

D’où la question qui surgit, doit-on bannir les armes lorsqu’en face de nous des mercenaires bourrés d’arsenal de guerre en font usage disportionné pour bafouer nos droits ?

Force donc est de constater qu’en démocratie, le 2eme amendement de la constitution américaine est universel. A la différence qu’au lieu de former des milices « bien organisée » et du droit de porter des armes, la démocratie insiste sur l’inviolabilité du droit d’association, de manifestation et de la liberté d’expression. La question est de savoir, que doit faire le peuple pour se protéger, du moment que le dictateur s’est empare de la seule arme que la constitution lui a accorde ?allons nous conclure sans ambiguïté que le peuple se fait écraser car on lui demande d’éviter de prendre les armes pour se protéger contre une horrible créature humain appelée oppresseur. Doit-il toujours croiser les bras et attendre qu’on lui extermine.

Je crois savoir que la désobéissance civile est la réponse appropriée. D’où aussi l’increvable question de savoir, comment désobéir a mains nues une milice politique prête à tirer sur tout ce qui bouge ?
LE DJAWABU NGILONA CAMPAGNARD

Par Cap Patrie

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3 commentaires sur Élection factice : un nouveau coup dur pour la démocratie

  1. Désobéissance civile certes mais comment? Une chose est sur si la révolte devrait avoir lieu il faut un leader et la majorité du peuple. Donc c tout simplement impossible car les leaders sont en prison et la majorité du peuples comoriens ont tous quitté ce pays misérable pour aller vivre à Mayotte. Aujourd’hui Anjouan est vidé de sa population. Quand azali refuser de récupérer ces compatriotes expulser de Mayotte c parce qu’ il préparer déjà ce coup d’État et les comoriens n’ont vu que du vent. les comores doit etre vider de sa population pour qu’il puissent s’éterniser au pouvoir. Les comoriens ont applaudi et aujourd’hui vous récoltez ce que vous avez semez. Je doute fort que les diasporas comorienne de Mayotte ou d’ailleurs viendront vous aidez. Qu’azali vous massacre tous bande d’idiots. G toujours dit que ce pays étais maudits.

  2. vous avez très bien resumé la situation, face à une telle injustice, la désobeissance civile s’impose car  » à une loi injuste nul n’est tenu d’obeir » je signale au peuple comorien que dans le cas actuel nous face à une situation audela de l’injustice donc je ne crois pas que nous devons capituler devant cette tyrannie car il faudra s’attendre à ce que la situation s’améliore,elle ira certainement de pire en pire et le peuple sera la première victime comme elle a dejà l’habitude mais il y avait des limites auparavent aujourd’hui Azali a depassé toutes les limites.

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