Le parti Ulezi (unité-travail-justice-progrès) a dévoilé les noms de ses candidats aux postes de président et vice-présidents aux élections présidentielles de 2016. C’est Saïd Hamidou Allaoui qui portera la couleur du parti à ces élections. Ses colistiers sont Radjab Said, agent de la direction des impôts, pour l’île de Ngazidja, AnfinaHoumadi, enseignant, pour Ndzuani, et Faissoil Abdoulghafour, enseignant, pour l’île de Mwali.
Au nom de la ville de Moroni, qui a eu l’honneur d’accueillir cette cérémonie d’intronisation, Mohamed Abdou Soimadou Idaroussi a souhaité la bienvenue aux participants. Pour l’orateur, « le jeune candidat du parti ulezi est le sauveur du peuple comorien.»
A son tour le premier secrétaire général du parti Ulezi, Natuk Mouzaoir a fait un descriptif de maitres-mots de ce nouveau parti, qui sont «l’unité de la nation, le travail des jeunes, la justice sociale et équitable et le progrès de notre économie». Natuf Mouzaoir a expliqué qu’après plusieurs réunions de réflexion entre les cadres du parti, ils se sont decidés de se lancer dans la bataille pour Beit-Salam, «pour sauver, a-t-il déclaré», le peuple comorien des quarante ans d’obscurité et de misères successives.»
Selon le secrétaire générale du parti Ulezi, 15 ans de présidence tournante, n’a fait que dégrader l’économie du pays. « Une fois élu, les 100 jours après l’investiture de notre candidat, nous organiserons un référendum pour appeler les comoriens dans les urnes pour s’exprimer sur la pertinence de la présidence tournante entre les îles», a fait savoir Natuf Mouzaoir.
Le candidat du parti ulezi a lancé quand à lui un appel à la jeunesse comorien pour aller le rejoindre pour fonder une novelle Nation qui sera basée sur une justice sociale et équitable. « les 40 ans d’indépendance de notre pays n’ont pas connu un succès.
Et il est temps d’agir après 15 ans de chaos et de corruption», a-t-il lancé. Saïd Hamidou Allaoui a promis un programme riche en projets d’investissement et de développement socio-économiqui qui sera connu dans les jours à venir après l’ouverture de la campagne électorale. «Les mêmes causes produisent les mêmes effets, et on peut tromper une partie du peuple tout le temps, mais pas tout le peuple tout le temps», a-t-il conclu.
Alwatwan
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