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Electricité : dix jours après le démarrage de la centrale, quel bilan ?

Dix jours après le démarrage de la nouvelle centrale de Vwadju, les responsables du site ont accepté de faire le point sur la quantité de gazole nécessaire au fonctionnement de la centrale, sa puissance installée ainsi que sur les raisons des coupures intempestives constatées dans certaines zones. 

Par Nazir Nazi      

Selon le chef-électricien de Voidjou, Abdérémane Ali, après les ratés du début, toute l’île de Ngazidja est aujourd’hui éclairée. Alors que la centrale dispose d’une puissance de dix-huit mégawatts, les besoins électriques de l’ile seraient de 10,7 mégas. Autrement dit, trois à quatre groupes sont en stand-by, en attendant l’augmentation des besoins de la clientèle. «Depuis que nous alimentons l’ensemble de l’île, nos écrans affichent sept mégas de réserve. En matière de production, tout est rassurant», nous a déclaré Abdéréman Ali. Par ailleurs, le chef-électricien a fait savoir qu’en moyenne, la consommation journalière de gazole était de 56 mille litres. Ainsi, quatre mille litres sur les soixante mille livrés à Vwadju pourront être économisés.

Et de préciser que si la consommation est de cet ordre, c’est tout simplement parce que le gouvernement et Ma-mwe entendent assurer une fourniture du courant à l’île, 24 heures sur 24. «Avant, on utilisait parfois 47 mille litres puisque certaines coupures duraient une à deux heures de temps. Maintenant, même les périphéries sont alimentées 24 h sur 24», a-t-il indiqué. Les techniciens étrangers qui assurent la gestion de la centrale ne cessent de pointer du doigt la vétusté du réseau. A les entendre, certaines sections des câbles ne sont pas dimensionnées par rapport à la puissance transportée. «Au lieu d’avoir des câbles de 50 à 70 millimètres carrés, ils sont de 14. Il n’est pas évident qu’ils supportent la charge véhiculée actuellement. Parfois, il y a la question de l’isolement qui fait défaut comme au niveau du départ 2 qui regroupe Mitsamihuli-Hamahamet. En gros, le réseau ne facilite pas la tâche», a révélé l’un d’eux, avant de solliciter des moyens de transport pour les interventions rapides.

Alwatwan 

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