Selon une dernière enquête sur la situation de l’emploi aux Comores, 24,1% des travailleurs ont un revenu mensuel inférieur au SMIG et près de 27% d’entre eux perçoivent un bas salaire.
Il en faut du chemin pour que le travail décent devienne une réalité aux Comores. Selon la dernière étude de l’institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (INSEED), 26,8% des travailleurs comoriens perçoivent un bas salaire.
D’après toujours la même enquête présentée hier matin, 24,1% ont un revenu mensuel inférieur au SMIG (salaire minimum intra-professionnel garanti) qui est de 35.000 francs.
Le taux de bas salaire serait de 11% dans l’administration publique, 12,7% dans les entreprises publiques et parapubliques, 31% dans le secteur privé formel et 30% dans le secteur privé informel.
Pour ce qui est du taux de salaire inférieur au SMIG, il serait de 6,8% dans l’administration publique, 8,7% dans les entreprises publiques et parapubliques, 12,3% dans le secteur privé formel et 27,7% dans le secteur privé informel.
Le sous-emploi lié à la durée est estimé à 5,3%, d’après l’enquête de l’INSEED financée par la banque africaine de développement (BAD). C’est un phénomène recensé à Moroni et à Anjouan où on a enregistré, respectivement, 8,2% et 7,2%. Le phénomène touche naturellement beaucoup plus le milieu urbain que le milieu rural.
Des chiffres qui donnent le tournis et constituent une situation lamentable dans un contexte de vie chère et d’inflation incontrôlée des prix. Quand on considère le gaspillage des ressources, humaines, matérielles et financières observées dans les milieux dirigeants, cette situation est tout simplement inacceptable.
A.A.Hamdi/ LGDC
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