MORONI, LE 05 AOUT 2019, HOTEL RETAJ.
ATELIER DE RESTITUTION ET DE VALIDATION DE LA MISSION PORTANT SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE LA POLICE ET GENDARMERIE NATIONALES EN CHARGE DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE AUX COMORES
» Au cours de ces dernières années, l’UNICEF a appuyé le renforcement des capacités des services de la police et la gendarmerie nationale des Comores en charge de la protection de l’enfant car ces services jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des droits de l’enfant. L’UNICEF a ainsi financé à travers la Commission Nationale des droits de l’Homme et des Libertés, deux formations au profit de plus de 60 éléments des forces de l’ordre (Police, gendarmerie, Armée) portant sur les droits de l’enfant à la Grande Comores et à Anjouan. 
La brigade des mœurs et des mineurs de l’ile autonome de Ngazidja a fait l’objet des travaux la réhabilitation financés par l’UNICEF. Elle a bénéficié des équipements informatiques et des mobiliers de bureau pour un cout total de plus de 20 millions de Fc. Pour faciliter le déplacement des enquêteurs, l’UNICEF a équipé en moto les brigades des mineurs de Mohéli et d’Anjouan. » 
« Rien qu’en 2018, Près de 644 enfants dont 80 % de filles ont eu recours aux services d’écoute. Près de 36,33 % de ces cas ont subi des violences sexuelles, et ont bénéficié d’une assistance juridique et médicale ».
« Pour faire face à ces cas de violences faites aux enfants, les services de police et de gendarmerie présentent certaines difficultés, notamment, l’absence de procédures pour le traitement des cas de violence tenant compte des besoins des enfants. Ce manque peut empêcher les victimes de bénéficier pleinement des aides et supports auxquels ils ont droit. Il était donc capital d’apporter un appui pour définir les normes/référentiels de prise en charge pour mieux protéger les droits des enfants et tenir compte de leurs besoins ».
Extraits de l’Allocution du Dr Marcel S. OUATTARA, Représentant de l’UNICEF.
© UNICEF Comores /2019
Réagissez à cet article