Pris par les obligations de l’Union Africaine, le président Azali Assoumani a vu son gouvernement se ruer vers Anjouan, scène de l’actualité nationale de ces derniers jours. Du vice-président Djanffar Ahmed, du ministre de l’intérieur Mohamed Daoud en passant par le chef de la gendarmerie et d’autres éminentes personnes, tout le gratin politique a Anjouan en ligne de mire.
Le vice-président fustige la réaction plus que violente de la population Anjouanaise, coupable d’avoir passé outre les lois pour lyncher et finir par tuer le présumé coupable de la mort de Neima Mohamed.
Le ministre de l’intérieur quant à lui, soupçonne que « certaines personnes veulent profiter de la situation pour semer la zizanie et fragiliser l’exécutif insulaire ». Sachant que le palais de justice faisait office de cible principale pour la population, il se demande « pourquoi les routes de Pagé et de Chitsangani étaient toutes barricadées?» Mohamed Daoud promet de la fermeté et prédit que rien ne peut perturber les enquêtes ouvertes administrativement et judiciairement.
Med Youssouf, journaliste Comores infos à Moroni
Quelles enquetes? Les chiens aboient te la caravane passe .Connaissant la capacité intellectuelle du Ministre de l’interieur,c’est un dossier mort-né.