Entre Colas et Bangoma, la plage est une poubelle, redoutable. En vous baladant sur cette plage, vous risquez d’avoir les pieds qui s’enfoncent dans des amas de déchets, c’est désagréable, mais surtout dangereux si vous tombez sur des détritus et rejets des bateaux échoués qui peuvent vous blesser les pieds.
Au sein de la capitale de l’île de Djoumbé Fatima, hantés par la montée de la mer, les habitants vivent avec l’un des plus grands bidon-plage des Comores.
Cette plage est une Copacabana version post apocalyptique. Les habitants s’y croisent, les uns qui descendent avec des brouettes chargées des sacs d’ordures et les autres qui remontent brouettes vides, les sacs qui ont fini engloutis sous les tonnes d’ordures qui s’amoncellent jour après jour, tantôt brûlées, tantôt rejetées à la mer. Un lieu où les enfants, beaucoup d’enfants, jouent pieds nus.
Nous sommes loin de l’époque où on séchait les cours coraniques pour aller à la plage jouer au football, se baigner et faire des saltos toute la journée.
Le regard tourné vers les montagnes de déchets qui encerclent cette plage, on constate surtout une population inconsciente et qui n’est pas sensibilisée sur les conséquences qui peuvent y avoir. Mais on a surtout constaté un État qui est aux abonnés absents qui ne se soucie pas de cette situation qui d’ailleurs très importante car elle a une conséquence environnementale sur le réchauffement climatique et aussi une conséquence économique sur le tourisme.
Mohéli infos
Nonnn……..! Y a d’abord Mayotte, le plus grand bidonville de comoriens!