Entre l’Iran et les Comores, le divorce est consommé !

Pour la première fois de l’histoire de notre pays, nos autorités viennent de passer à la vitesse supérieure en tordant Sambi le cou, à travers la rupture des relations diplomatiques entre l’Iran et les Comores, dont le divorce serait consommé selon de sources diplomatiques. L’Union des Comores de rites sunnites voit chaque jour son sol se développera le chiisme dont l’objectif est de verser du sang dans notre pays. Dieu seul sait combien la tension est vive entre sunnites et chiites dans notre pays depuis l’arrivée de Sambi au pouvoir. Et c’est la raison pour laquelle, Sambi a le cœur brisé depuis ce jour noir où la Cour constitutionnelle l’a recalée, une sanction qu’il n’entend pas avaler, et c’est pourquoi a dissous le PEC de Fahmi Said Ibrahim, devenu désormais JUWA bis, et avec objectif, maintenir le chiisme dans notre pays, une manière d’épargner Sambi de la colère de ses maîtres mollahs qui l’attendent à Qom pour leur rendre compte de ce qu’il a fait avec les milliards de dollars qu’il a obtenus pour implanter le chiisme aux Comores.

Le rappel de l’ambassadeur de l’Union des Comores à Téhéran, est un signe fort car les Comores expriment leur dégoût de voir leur pays utilisé à des fins religieuses et dangereuses. A Moroni, l’ambassade de l’Iran est en deuil car leurs adeptes sont à terre. Ils n’ont jamais pensé un instant que les Comores allaient réagir ainsi en rappelant à son ambassadeur et à notifier celui d’Iran de faire ses valises. C’est une bonne guerre et on lit partout dans les réseaux sociaux, des attaques à l’égard du gouvernement comorien. Les auteurs sont ces mauvais garçons de la République qui mélangent tout. Après avoir se ranger derrière cette candidature prônée par Sambi et qui bénéficie d’un soutien financier des Mollahs, ces mêmes mauvais garçons voient leur rêve s’envoler car, désormais, cette manne financière attendue ne sera pas débloquée.

A entendre les habitués de ce genre de crises diplomatiques, l’Iran devrait faire autant en rappelant son ambassadeur mais comme le but recherché sur le sol comorien n’est pas atteint, il entend jouer les prolongations même s’il sait que les  » carottes sont cuites », et que le moment de plier bagage a sonné. On a implanté le chiisme dans notre pays moyennant des machines à coudre, des ordinateurs, de la nourriture distribués partout dans le pays par des émissaires chiites, sous forme d’ONG.

Les oulémas à l’instar du Dr Abdoulhakim doivent monter au créneau et ne laisser aucune chance au candidat pro-chiite, soutenu par Sambi. Si aujourd’hui, l’honorable ancien président de l’assemblée nationale Bourhane Hamidou a été froidement lâché par Sambi, c’est parce qu’il a refusé de prêter serment en s’engageant devant Dieu à favoriser l’implantation du chiisme dans notre pays. Il répète à son entourage :  » oui, je veux le pouvoir, mais pas à n’importe quel prix ». A travers le divorce de nos relations diplomatiques avec l’Iran, en ces temps difficiles où le chiisme gagne de terrain et fait verser du sang entre de peuples frères et amis, les comoriens voient clairs pourquoi Sambi a tourné le dos à Bourhane Hamidou.

Face à cette situation, les musulmans sunnites que nous sommes, devons nous réjouir car l’Iran a perdu un allié fort, les Comores de l’ancien président Sambi, qui l’a autorisé à exploiter nos frontières pour propager le chiisme partout. L’Iran ne ressemble pas à nous, et ne nous ressemblera jamais, d’où cette joie qu’on lit partout dans nos mosquées après la rupture de nos relations diplomatiques. C’est une très belle victoire pour notre Islam. L’Arabie Saoudite nous ressemble et ne cesse de le prouver. Il assiste les Comores et ceux qui placent cette solidarité sous le signe de la mendicité se trompent et ne sont d’autres que ces chiites qui crient sur les toits.

Ali Bacar