Nous sommes en décembre 2019. Dans un entretien accordé à Daoud Halifa, maître Fahmi Said Ibrahim avait appelé l’opposition à se réorganiser et à se structurer. 11 mois après cette déclaration, l’opposition peine à s’opposer pour de vrai au chef de l’État. Le discours » nalawe » sans expliquer aux comoriens les mauvais choix et les bêtises commis par le gouvernement d’Azali Assoumani ne passe pas. Pourtant, il n’est un secret pour personne. Azali est impopulaire dans l’ensemble du territoire comorien.
Il avait également abordé le sujet de la présidence tournante de 2021 qui devait échoir à l’île d’Anjouan. Il avait déclaré que d’un point de vue juridique, les candidats de 2019 ne peuvent pas continuer à réclamer une tournante en 2021 vu qu’ils ont déjà pris part aux élections anticipées. Comme nombreux de comoriens ne veulent pas entendre la vérité, on lui a traité de tous les noms : » traître, hypocrite « . Les gens ont oublié qu’il a aussi invité les opposants à réclamer politiquement cette tournante de 2021. Lors de sa campagne présidentielle, il avait insisté que la suppression de la tournante entraînerait une véritable déstabilisation politique et sociale de notre pays.
11 mois après, l’opposition tente de s’organiser. Le pouvoir commence à trembler. Si l’opposition avait écouté Fahmi, Azali serait déjà en difficulté
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