Tribune : Sans doute, le fait de traiter les contractuels différemment des fonctionnaires , alors même qu’ils luttent tous de la même manière contre la covid-19, ce traitement constitue une mesure discriminatoire.
Mais par-delà cette mauvaise gestion et cette mesure discriminatoire que subissent les contractuels de l’hôpital Elammarouf, rien n’a été dit, dans l’affaire RAHMA, que le motif du licenciement porte sur le fait qu’elle a exercé son droit de grève. Rappelons qu’ ils étaient nombreux à avoir manifesté et pourtant seule une personne a été licenciée.
Pour quels motifs ?
Selon la direction, RAHMA a été licenciée pour avoir abandonné son poste sans aucune raison valable ; « abandon de poste…absence injustifiée… refus de se présenter à une commission disciplinaire ».
Et si l’on regarde bien les faits et la procédure ayant conduits à ce licenciement, ils datent bien avant la grève exercée par les contractuels. Maintenant, il revient à Rhamha de prouver que les motifs avancés par la direction d’Elmaarouf sont erronés ou disproportionnés. ( L’on apprend d’ailleurs que la femme licenciée est enceinte)..
Par ailleurs, cette décision de licencier du personnel hospitalier, en cette période d’épreuves collectives sanitaires, manque du bon sens. Il n’est pas cohérent , au moment où L’ Etat a besoin du personnel hospitalier, d’écarter des agents.
Mais Quelle mauvaise gestion !
Était-il nécessaire de licencier — alors que le monde entier a besoin du personnel hospitalier pour la lutte contre la covid-19 — un agent contractuel pour s’être absenté au travail pendant quelques jours ? N y avait-il pas une manière moins sévère de la sactionner que le licenciement? Sa présence au sein de cet établissement, en cette période, est tellement fondamentale, surtout pour la lutte contre cet ennemi invisible, la covid-19.
Yhoulam Athoumani
Réagissez à cet article