Une explosion suivie d’un incendie sur une plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique, au large de la Louisiane, a fait 11 blessés et deux disparus, selon un nouveau bilan des gardes-côtes américains, qui affirment qu’aucune fuite en mer n’a été constatée à ce stade.
Un premier bilan faisait état de deux morts mais Ryan Tippets, un officier des gardes-côtes, a indiqué qu’il n’était pas en mesure de confirmer ces informations d’abord annoncées par des médias américains. Il a par ailleurs ajouté que l’incendie était désormais éteint.
La plate-forme, située dans des eaux relativement peu profondes, à une quarantaine de kilomètres au sud de la ville côtière de Grand Isle, est exploitée par la compagnie Black Elk Energy, basée à Houston.
« PAS D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL MAJEUR »
Selon les gardes-côtes, le risque de marée noire semble écarté : « On ne prévoit pas d’impact environnemental majeur. C’était une plateforme qui n’était pas en fonctionnement, ce n’est pas comme si elle avait été en train de pomper du pétrole », a expliqué un porte-parole des gardes-côtes, Glenn Sanchez. Quelques irisations ont été aperçues aux alentours mais elles résultent vraisemblablement de cuves qui étaient stockées sur la plateforme.
L’explosion et l’incendie se sont déclenchés alors que des travaux de maintenance étaient en cours : un ouvrier était en train de couper un tuyau. L’incendie a pu être éteint rapidement et la structure de la plateforme semble « saine », a aussi précisé lors d’une conférence de presse le commandant des gardes-côtes chargé du dossier, Ed Cubanski.
Cet accident survient au lendemain de la lourde condamnation par la justice américaine de la compagnie BP pour le désastre écologique provoqué par l’explosion d’une de ses plates-formes, également au large des côtes de la Louisiane. Le 20 avril 2010, l’explosion puis le naufrage de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par BP, avait provoqué la plus grande marée noire de l’histoire des Etats-Unis.
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