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Faux billets, contrefaçons de médicaments, sociétés d’assurance,… : Le procureur de la République met les points sur les ‘‘I’’

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Pour sa première conférence de presse, le nouveau procureur de la République a abordé trois principaux sujets : l’affaire des faux billets de banque, la vente de médicaments contrefaits à Moroni et le contrôle des sociétés d’assurance, qui poussent ces derniers temps comme des champignons.

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Vingt-huit millions de faux billets sont aujourd’hui aux mains de la justice, a-t-on appris samedi au cours de cette première rencontre du procureur de la République avec les journalistes. ‘‘Il y a des éléments du dossier qui ne peuvent pas être portés à la connaissance du public.

Nous devons respecter le principe de la présomption d’innocence et le cours de l’instruction’’, a-t-il dit, avant d’ajouter que les personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête ‘‘ne sont pas forcément coupables, mais cela permet à l’enquête d’avancer. Ce sont les cerveaux du dossier qui nous intéressent.»

Il faut dire que, pour lutter contre le trafic de faux billets, le gouvernement entend s’associer avec les autres pays. Les Comores font déjà partie de l’Organisation internationale de police criminelle ou Interpol. «Actuellement, nous avons pu identifier le principal site de fabrication des faux billets à Arusha, en Tanzanie. Ainsi, nous travaillons en commun accord avec la Banque centrale des Comores, qui coopère à son tour avec les institutions bancaires des autres pays», a indiqué le chef du parquet de la République, qui a participé récemment en Zambie à une réunion sur le sujet.

Par rapport à la contrefaçon des médicaments, Mohamed Abdou a annoncé qu’une enquête serait ouverte prochainement pour vérifier la conformité à la loi des autorisations d’ouverture des pharmacies, contrôler la chaine de commande de leurs produits et le personnel qui y travaille. «C’est un dossier très lourd, qui nécessite beaucoup de vigilance et de temps. Je tiens à prévenir les patrons des pharmacies que cette enquête va être menée avec beaucoup de respect.

On travaillera en partenariat avec la police antidrogue», a-t-il fait savoir. Parallèlement, le procureur entend remettre au goût du jour l’affaire des médecins étrangers exerçant aux Comores sans l’autorisation du Conseil nation de l’ordre des médecins.

Enfin, au sujet de ces sociétés d’assurance qui se multiplient comme les mangues en saison de pluie, le procureur s’est engagé à diligenter des contrôles. «On ne peut pas permettre à des sociétés, qui ne remplissent pas leurs obligations, de jouer avec la sécurité des Comoriens que nous sommes censés protéger», a-t-il lancé.

Nassila Ben Ali / Alwatwan

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1 commentaire sur Faux billets, contrefaçons de médicaments, sociétés d’assurance,… : Le procureur de la République met les points sur les ‘‘I’’

  1. LA POLITIQUE DU NON

    La politique n’est autre qu’une volonté de faire changer le quotidien des citoyens. Le peuple comorien ne doit pas accorder une confiance aveugle aux candidats déjà gouvernés le pays. Par exemple: MOUIGNI BARAKA dont son corps danse vite que le son de la musique. Les citoyens en doivent examiner si la parole politique est crédible ou non.

    Contre les anciens du pouvoir, ce que l’on appelle communément les dinosaures( MAMADOU, AZALI, ABDOULWAHAB, MOUIGNI BARAKA, ELBAK) et leurs épigones, il faut bien observer qu’on pourra jamais donner une crédibilité à des candidats comme AZALI ou MOUIGNI BARAKA. or, une seule personne qui appartient à la génération du passé pourrait modifier le système existant, il s’agit de SAID ALI KEMAL. Cet homme, eut montré aux années 1990, lors de son passage au ministère de l’économie et des finances.

    Par ailleurs, son action ne doit pas être oublié par les comoriens. Evidement, il a ses défauts comme tout le monde mais cela n’engage que lui même. ce qui intéresse la population, c’est son amour envers les mal-lotis. Cette personnalité mature pourrait sortir le pays de la corruption généralisée et la criminalité incessante.

    Dans un contexte de marasme économique et social tendu, la politique ne devra pas être comme avant. Les prochaines élections, doivent être une rupture avec le passé.

    D’une part, les erreurs du passé, car les citoyens votaient contre une dizaine d’euros. Il faut dire que cette situation fut vue comme normale dans la mesure où chacun n’attendait rien aux hommes politiques. Même, je pourrai aller loin, en disant que la misère qui nous frappe tous ont contribué à cet échange bulletin contre une somme d’argent.

    Or, les conséquences de cette vente de vote ne tardaient à tomber. Les politiques profitent pour récupérer ce qui a été investi lors de leurs campagnes électorales.

    Donc, connaitre rationnellement ce que l’on veut, cela exige de s’opposer à ceux qui ont détruit notre bel pays et qui sont également responsables de notre malheur. La politique publique menée par ces anciens présidents, ministres, gouverneurs ou autre reste le pire de notre histoire.

    c’est pourquoi, il est nécessaire de porter un jugement critique sur notre expérience du passé. Les belles paroles établies par Mouigni BARAKA et les autres peuvent devenir très vite, un rêve d’enfance à condition que le peuple y croie et que l’ensemble des comoriens ne rejette pas ses idées dangereuses.

    Ainsi, tout vote notamment présidentiel doit être réfléchi car, non seulement ce choix engage le votant lui-même mais aussi engage l’ensemble des comoriens pour une durée de cinq ans.

    D’autre part l’état actuel du pays, ne laisse personne inaperçu. Les citoyens doit abandonner les prénotions. Ces jugements consistant à voter celui qui vient de la ville ou de ma région ne fait que cristalliser la souffrance chez les citoyens en général. Ce vote inutile, constitue en effet, un obstacle au développement de notre pays. Donc, il faut dépasser ce vote.

    Pour finir, l’état du pays oblige tout le monde à s’intéresser à l’intérêt collectif. Il faut dire qu’il n’est jamais trop tard.

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