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FLASH INFO : Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, s’est livré il y a quelques instants

FLASH INFO : Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, s’est livré il y a quelques instants à la presse au sujet de la « marche pacifique » prévue demain samedi par l’Intersyndicale des agents de l’Éducation nationale.

Cette marche, dit-il, « n’est pas autorisée ». Il a insisté sur le fait que le gouvernement s’est engagé, en début de semaine, à répondre aux exigences de l’Intersyndicale, notamment le paiement de l’arriéré de salaire du mois de mai 2017, et compte bien respecter cet engagement. Il réitère la demande du gouvernement formulée à l’endroit des professeurs de « patienter encore quelques jours », le conseil des ministres hebdomadaire censé trancher la question n’ayant pas eu lieu mercredi dernier. Il remet en question le caractère pacifique de cette marche, qu’il estime motivée par des intérêts politiques visant à saboter les prochaines assises nationales.

Il prévient en ce sens qu’aucun débordement, de quelque nature qu’il soit, ne sera toléré en cette période où les yeux du monde sont braqués sur le pays. Enfin, il appelle les personnes en dehors du cercle des agents de l’Intersyndicale à rester à l’écart de cette manifestation.

Darkaoui Dayar Salim / Alwatwan

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1 commentaire sur FLASH INFO : Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, s’est livré il y a quelques instants

  1. Malheurs à la communauté internationale.
    Cette instance censée préserver la paix et la sécurité dans le monde,elle participera aux assises prévues le 5 février 2018. Or, tout le monde sait pertinemment, à commencer par la communauté internationale que ces assises sont les braises d’une dictature qui cherche à se répandre. Dans quelle mesure la communauté internationale et certains chefs d’États africains vont ils légitimer une dictature qui brutalise sa population ?
    La communauté internationale est-elle devenue une machine à soutenir les dictateurs qui tuent leur peuple ?
    d’abord, les comoriens rejettent massivement les assises.
    Ensuite, l’État comorien reste en ce moment très dangereux. C’est une zone de non droit.

    Les comoriens n’en veulent plus d’assises politiciennes.
    D’abord, parce que celles-ci ont pour objectif de changer en profondeur la constitution. Et ce changement permettra au dictateur azali assoumani mougabe de s’éterniser au pouvoir. Il pense également que sans une guerre civile, notamment en Ajouan, ses projets cyniques pourraient se solder par un échec. Il faut dire aussi que les autres îles ne voient pas en bon œil la tenue des assises qui alimente les tensions et les haines entre ces îles. Mesdames,messieurs, qui travaillent dans le temple des Nations-Unies, le dictateur comorien soutenu par la communauté internationale, chose rare, car cette institution a connu les douleurs et les détresses de centaines populations martyre et qui a toujours dit non aux dictateurs sanguinaires, aujourd’hui, elle laisse à ciel ouvert azali assoumani mougabe dynamiter les Comores.

    Par ailleurs, l’arrivée aux Comores de certains dictateurs et des organisations internationales qui soutiennent les tyrans sanguinaires, montrent que le monde marche avec la tête. Dans la mesure où ceux qui sont censés faire respecter le droit international, participent activement à le bafouer. Mesdames, messieurs l’histoire nous jugera, car ce que  »l’homme retient de l’histoire, il ne retient rien ». Nous avons tendance à reproduire les mêmes erreurs. L’ONU, face à son l’impuissance n’a pas réussi à éviter l’embrasement de l’Iraq. Or, la France avait mis en garde une intervention militaire sans mandat de l’ONU. Il s’agissait à l’époque d’une réponse de sagesse. Mais, aujourd’hui l’ONU a la possibilité de faire pression au dictateur azali assoumani mougabe afin de ne pas mettre ses entreprises macabres.
    Tous les faisceaux indices laissent présager une désintégration de l’archipel des Comores.
    Les réunions syndicales, les manifestations pacifiques et la liberté d’aller et de revenir sont strictement interdites par le crétin de la sécurité intérieure.
    Cette situation dure longtemps dans un pays où la justice n’est autre que l’ombre d’elle même. Cette dernière est complètement en lambeaux. Cela, inquiète les citoyens et renforce systématiquement la répression de la population aux yeux des diplomates internationaux. Le monde entier a vu la scène de guerre qui s’est déroulée dans la région d’itsandra. Des femmes, des enfants et des handicapées sont brutalisés par l’armée. Outre, des enseignants qui réclament leurs paies pendant que des milliards sont distribués pour des assises qui n’ont aucun intérêt voient leur manifestation interdite.

    Bref, nous demandons à la communauté internationale de faire en sorte que les Comores ne sombrent pas dans une guerre civile. De plus, l’État de droit doit être instauré sans bafouer ni le droit de l’opposition, ni la liberté de manifester.

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