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Force est-africaine en attente : Un comorien, commandant du centre de formations logistiques

Même si le poste revenait de droit aux Comores, il a fallu batailler car le candidat doit être quelqu’un qui n’a jamais servi à l’Easf, or le colonel Chaharane Mouigni avait déjà occupé le poste d’officier de liaison de l’Easf auprès de l’Union africaine.
 
La quinzième réunion extraordinaire des organes politiques de la Force est-africaine en attente s’est achevée, hier 3 août par le conseil des ministres de la défense des pays membres. Ouverte le 31 juillet dernier par la réunion des experts suivie de celle des états-majors, cette rencontre des ministres de défense avait pour objet d’entériner les travaux des deux réunions préparatoires, celle des experts et des chefs d’état-major.
Lors de cette rencontre d’hier, les dix ministres de la Défense des dix pays membres avaient à examiner plusieurs points dont le budget de l’organisation, et se sont exprimés sur le désir de mener l’opération de simulation d’un exercice sur le terrain et sur le budget de cette opération.
Au cours de cette réunion, les ministres avaient également comme mission de se prononcer sur une question administrative relative à la nomination du commandant du centre des formations logistiques.
Selon le rapport soumis aux ministres conformément à la matrice de rotation approuvée en 2016, le poste de commandant du centre de formations logistiques est pourvu par l’Union des Comores avec comme candidat le colonel Chaharane Mouigni.
Selon l’ambassadeur Assoumani Youssouf Mondoha, qui a participé aux réunions à la place du chef de l’état-major et du directeur de cabinet chargé de la défense,
     
    certes, le poste revient à l’Union des Comores, mais il a fallu batailler car le candidat doit être quelqu’un qui n’a jamais servi à l’Easf, or le colonel avait déjà occupé le poste d’officier de liaison de l’Easf auprès de l’Union africaine. Donc, il a fallu faire preuve de beaucoup de persuasion pour le faire accepter par les chefs d’état-major. 

Selon l’ambassadeur, ce règlement de l’Easf veut également que le pays à qui revient de droit le poste soumette trois candidatures. Pour obtenir la nomination du candidat comorien, le représentant de l’Union des Comores a devant les chefs d’état-major et les ministres soutenu trois argumentations, le respect du principe de rotation, la taille de l’armée comorienne et l’expérience du candidat.
«L’Union des Comores a une armée de petite taille, donc elle ne peut pas se permettre de nommer un autre officier pour s’acquitter des fonctions de commandant du centre de formations logistiques”.

Mariata Moussa/Alwatwan   

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