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Fuite des cerveaux, « la mobilité des élites comoriens suscite un intérêt nouveau… »

                           
« La fuite des cerveaux (terminologie en sociologie), exode des cerveaux ou fuite du capital humain (terminologie en économie), désigne de façon populaire les flux migratoires de scientifiques, ingénieurs, techniciens, informaticiens, spécialistes de la finance, médecins et professionnels de santé, étudiants brillants… de chercheurs ou plus généralement de personnes à haut niveau de qualification ou des travailleurs qualifiés qui s’installent à l’étranger pour trouver de meilleures conditions de vie, d’études, de travail ou de rémunérations. Sans ignorer bon nombre des étudiants qui ne reviennent plus et d autre n’y arrivent plus a poursuivre leurs études (il paraît qu’en France pas besoin des études approfondi)
Dans ces deux dernières décennies, l‘océan Atlantique est devenu le cimetière de milliers d’émigrants africains inconnus mais plus particulièrement les COMORES qui s’y noient en tentant de gagner une meilleure à partir de la voix hésitante et souvent mortelle. Pour environ milliers d’euros chacun, gagnés dans l’économie souterraine ou support familiale, les clandestins comoriens se trouvent avec les autres frères venus de divers pays d’Afrique noire se lancent dans la traversée, entassés à 40 ou 50 et parfois 70 sur des barques de pêche relativement robustes. Une panne de moteur ou une trop grosse vague seront souvent mortelles. Ils risquent tout pour ce voyage, et ils savent que leur futur ne sera pas aisé. Certains y laisseront leur vie, d’autres seront renvoyés chez eux et d’autres encore, qui atteindront leur destination, savent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile. Mais les difficultés qu’ils rencontrent dans notre pays poussent des milliers de jeunes comoriens à préférer l’exode, même clandestin.
Un phénomène en expansion
Depuis les années 2000 la mobilité des élites comoriens suscite un intérêt nouveau. Cela résulte de la part croissante des élites dans les migrations internationales et la tendance va croissant. Cela est aussi le résultat des politiques migratoires des pays riches en quête de matière grise. Pour attirer les  diplômés et autres cadres, la concurrence est rude, chacun y va de sa méthode : permis à points (Canada, Nouvelle Zélande, Australie), carte verte (USA), carte bleue (Union européenne)..
Entre « brain drain » et « brain gain »
Le départ de nos diplômés appauvri sans doute notre pays  : coût de leur formation, perte de compétence, obstacle au processus d’accumulation des compétences, freins au développement… Pour autant, la fuite des cerveaux (brain drain) pourrait constituer un gain ou brain gain en faisant du migrant un « passeur » ou un « intermédiaire ». Plusieurs mécanismes peuvent intervenir : transferts fonds, réduction du chômage des diplômés, diffusion du savoir dans le cadre de retour ou via des processus d’imitation technologiques, incitation à la formation pour les jeunes du pays dans l’espoir de travailler à l’étranger, création d’entreprises grâce à l’épargne accumulée à l’étranger… Ces perspectives positives pour les Comores d’origine restent conditionnées aux possibilités de retour et d’installation des migrants. Des possibilités qui relèvent des cadres juridiques des politiques migratoires des pays d’accueil et des conditions économiques et politiques des sociétés d’origine. D’où la nécessité, pour « faire de l’exode des compétences un atout », de favoriser des politiques de coordination impliquant Etats, associations de migrants, ONG, entreprises internationales…
De jour en jour la situation devient anormal au détriment des Comores et le pire,  peu qui  en parle et qui se souci du devenir de nos iles dites de la Lune sur les départs massifs de jeunes cadres, professeurs , enseignants  et entrepreneurs comoriens à l’étranger, en particulier vers l’Europe (d’autres pays aussi). 

La réussite exemplaire de certains de nos compatriotes suscite admiration mais aussi inquiétude. Ainsi les patriotes  s’interroge :  » Cerveaux comoriens, pourquoi sont-ils partis ? Reviendront-ils un jour ?et si oui y aura t – il un sens a ces nonagénaires(âgée de 90ans environs)?  » 

Elles ont suscité étonnement et inquiétude. 
Alors que peu qui les dénonces ce grand soif des Comores le caractère casanier des comoriens et la réticence des cadres à s’expatrier, comment ne pas s’étonner de les voir, du jour au lendemain, convertis à l’expatriation, au point de regretter aujourd’hui ce que l’on souhaitait hier ?
Voir une élite entrepreneuriale, ayant bénéficié de formations ou des études coûteuses financées ou pas par le gouvernement comoriens , s’installer durablement à l’étranger pour y créer emplois et richesses ne peut laisser indifférent. On ne saurait, en effet, accepter, sans réagir, que les Comores se transforment, à l’instar de l’Inde, dont près de 30 % des ingénieurs émigrent définitivement une fois leur formation achevée, en un réservoir de compétences et de talents où l’étranger puise les forces nécessaires à son développement. 
1. Une émigration de personnes qualifiées 
Les comoriens à l’étranger sont hétérogènes. Elles comprennent des catégories socioprofessionnelles dont les niveaux de qualification varient du tout au tout. 
D’un côté, des jeunes non diplômés et non qualifiés souhaitent tenter leur chance à l’étranger. Sensibles aux stéréotypes, ils cèdent à l’appel du mythe NDO MANGA, de l’eldorado FARENTSA, à l’invite des  » cousins francophones  » du Québec ou à l’attrait frères arabes qui fais travailler comme des esclaves(les détails sont sensibles et incroyables). Ces jeunes trouvent dans des séjours souvent assez courts l’occasion d’apprendre une langue étrangère et de se former à travers un premier emploi. Ce type d’émigration a eu récemment tendance à s’accroître du fait de l’ampleur du chômage des jeunes non qualifiés . 

Faut-il se féliciter ou s’inquiéter du départ à l’étranger de centaines sinon de milliers de jeunes comoriens diplômés des écoles d’ingénieurs, religieuses, de  médecine, d’informatique ou de commerce, ? 

Les difficultés qu’ils rencontrent aux Comores poussent des milliers de jeunes  à préférer l’exode, même clandestin.

Le problème aujourd’hui
Pourquoi veulent-ils quitter leur pays ?

Pourquoi un tel afflux d’immigrés vers l’Occident ? Pourquoi certains délaissent des postes hauts et dignitaire pour la France ou autre? Pourquoi ces gens prennent-ils des risques frôlant le suicide ? Pourquoi ? Ils se retrouvent face à un choix difficile : « Avancer, c’est mourir ; reculer, c’est mourir. Alors, mieux vaut avancer et mourir. »

Pourquoi quittent-ils alors leurs pays ? 
Aucun homme ne quitte son pays pour le plaisir d’immigrer. « Mes oreilles résonnent encore d’un mot que prononçaient inlassablement les clandestins que j’ai côtoyés : le bonheur. Vouloir être heureux à tout prix, mettre sa vie en jeu et ne pas renoncer… Quelle que soit la difficulté. Quel que soit le temps qu’il faudra y consacrer. Un quitte ou double que nous n’osons plus regarder en face… »  « Nous sommes sortis de nos familles et de nos pays la rage au cœur avec l’envie de réussir… », affirme un ami d’enfance scolaire me le confi(et beaucoup d’entre  vos proches le vivent). Pour lui, le chômage et la pauvreté constituent la principale cause de l’immigration, et le rêve et le mirage de l’eldorado occidental.
2. UNE INCOMPREHENSIBILITE

 Quelqu’un peut m’expliquer le délaissement d’un poste confortable juste pour la vive en France au risque d’avoir un travail qui ne leur mérite pas en fonctions de leur diplômes ou pire n’en trouve plus? Sincèrement ca m’embrouille le cerveau sans pourtant autant juger leur sentiments, leur choix, leur propre vie intime. 
• La politique

 La seconde cause de migration est bien sûr l’injustice sociale, la corruption visuelle et la grande précarité. Depuis l’avortement du régime révolutionnaire ALI SOILIHI, les aides se sont effondrées à des niveaux jamais connus. La lutte pour le pouvoir et l’accès aux richesses a ouvert des conflits intérieurs et extérieurs de plus en plus dévastateurs. DJANA MHIMO, LEWO MKOONTSI, MAWUDU MLALO…subhanna allah.( yezahe siyassa nariyire mbali mba ngetro histwa shahurwa. mgu waye nde djo walipva). 
Assises ou  pas les  gouvernements ou les politiciens  comoriens n’ont aucun souci a notre pays. Au moins aillez foi et peur en ALLAH .

Quelles solutions pour nos  frères et sœurs ?
Si même le risque de mort ne dissuade pas les clandestins, comment agir ? La prison ? Ils s’en moquent. Le renvoi dans leur pays ? Ça coûte cher et ils reviennent et tenteront de  nouveau. Surveiller les frontières, encore plus ? Coût trop élevé et impossible mission… Alors que faire ?

Il est certain que la plupart des migrants préféreraient rester dans leur pays d’origine, parce qu’ils y ont leur famille, leur culture, leurs racines. Il est donc urgent au gouvernement  comorien d’aider et créer des  entreprises des sociétés pour retenir nos élites. 
En faite, les citoyens comoriens doivent cesser de penser comme dans les années de prospérité où l’Europe, en plein boom industriel et immobilier, avait besoin d’une main-d’œuvre africaine bon marché. Les temps ont changé, l’économie moderne emploie peu de travailleurs, et les syndicats européens eux-mêmes en sont les premières victimes.
des analystes, écrivains, artistes et chercheurs reprochent aux pouvoirs publics comoriens d’être responsables de la fuite des cerveaux vers l’Occident, considérée aujourd’hui comme l’un des obstacles endémiques au développement de nos iles.
Parmi des milliers d’Africains qui sont partis faire des études en Europe et en Amérique du nord, la plupart ne sont jamais retournés dans leurs pays après leur cursus académique.
Sans doute les franco-comoriens jouent une très grande rôles pour nos familles nos supports etc.
Il y a surtout manque de patriotisme pour nos responsables politiques qui ont plutôt tendance à s’enrichir que de viser le développement et le bien-être de leurs populations. Comment expliquer que des parlementaires de nos pays prennent les décisions de gonfler leurs salaires en se procurant en même temps d’autres avantages de richesse, sans tenir compte d’abord de l’intérêt de développement de leurs citoyens?
Si le développement durable est une politique dans les textes, il faudrait que les décideurs politiques comoriens s’attèlent à mettre en place des programmes qui inverseront les effets dévastateurs de la fuite des cerveaux.

   

Hachim Saïd Itchi, Etudiant comorien en sciences économiques en Inde »

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3 commentaires sur Fuite des cerveaux, « la mobilité des élites comoriens suscite un intérêt nouveau… »

  1. Sérieux, ils nous lâcheront jamais ces comoriens. Le pire c’est de voir certains mahorais qui les aident et quand ils ont leurs papiers, ils vont en France pour les insulter et les traiter de tout les noms.
    Ils nous remercie en nous rabaissant disant que nous sommes des « DABA » et qu’on ne vaut rien. C’est grave ! Et le fait de dire qu’il n’y a rien à Mayotte, mais à qui la faute ? Mayotte avait des beaucoup de poissons dans son lagon, qui est venu abîmer les coraux, il y avait plein de fruit (mangues,goyaves, fruits de la passion….), des bananes, des fruits à pain qui les vole ? Et ils osent dire que chez eux il y a de tout. C’est normale, on les tue quand on touche n’est ce serait ce une mangue pourrit, ou on les fait payer. Ils se battent avec les maquis, même ces pauvres animaux finissent par entrer dans les villages pour s’y nourrir, car les comoriens ce sont déjà servi.
    Ils veulent faire de Mayotte un désert, qu’ils restent chez eux puisqu’il y a tout. Ils viennent à Mayotte laisser leurs délinquants, assassins, voleurs et violeur. Dans tout les graves cas de violence, d’agression, de vol qu’on resence à Mayotte, on constate que ce sont des comoriens et souvent d’origines anjouanaise.
    Donc s’il vous plaît avant de dire que les mahorais qui vous donnent leurs factures pour que vus puissiez inscrire vos enfants à l’école, à la caf, à la sécu ne sont pas des musulmans et arrêtez de les insulter pour rien.

  2. IL faut laisser nos soi-disant frères Comoriens exprimer comme toujours leurs haines envers les Maorés d’ avoir voulu rester avec la France .
    En voyant nos frères Grands Comoriens vendus en Libye , traités en esclaves et considérés comme de la bétail cela bien sur suscite à nous tous notre indignation. Mais nous pensons réellement que si c’ étaient des Maorés qui étaient traités de la sorte , tous les Comoriens et les médias Comoriens exprimeront leur joie sur cette maltraitance humaine et cette humiliation .
    Afa wagnou mwa waredréni roho zawo , tous les matin , midi,soir , Lichiwa lahatrou maoré,alors qu’ils sont incapables de donner une perpective d’ avenir à la jeunesse des 3 autres iles , ni de fournir aux habitants, les besoins élémentaires tel que : l’ eau , l’ électricité , la santé et l’ éducation digne de nom .
    On croit réellement que Roho zagnou zi féfétsouha , wanou mwa ,zi cerveau zagnou za couhou, zina wongon awou zina madzi . Quel matière grise avez vous ?, si ces matières grises sont incapables de faire un raisonnement logique et de bon sens , en se disant qu’il faut d’ abord construire une union des Comores Prospères avec une justice impartiale pour que les Maorés qui ont voulu rester sous administration Française , vous envient et viennent vous rejoindre . Qu’ avez vous fait depuis 42 ans d’ indépendance ? . Si ce n’est qu’ accusé que ces sont les autres qui sont responsables de vos malheurs . La France est responsable de la corruption au Comores , Mayotte est responsable des suicides volontaires des Comoriens qui périssent dans les kwassa en mer etc… Mais les Comoriens eux même sont exsangues et ne sont responsables de rien .

  3. Bel article , tout dit , le constat est véridique et sans appel .
    Maintenant la question qui se pose ? . Pourquoi tant de haine ? , pourquoi cette mauvaise foi envers les Maorés
    qui n’ ont jamais voulu partager un destin commun avec votre union Corrompu et anarchiquement bien organisé ?;
    Pourquoi un tel ACHARNEMENT de tous les comoriens à vouloir tirer les Maorés VERS LE BAS, pour venir dans votre précarité ? , c’ est indigne des être humains bien passants comme les Comoriens soi-disant hautement instruits .
    C’ est inhumaine de vouloir à tout prit se réjouir en voyant les autres revenir et vivre votre souffrance .
    Quant est ce que , allez vous arrêter de nous vouloir IMPOSER coute que coute d’ intégrer dans votre misère , votre pauvreté et décider à notre place comme si nous étions vos enfants .NON KARIVENDZÉ. Allez voir ailleurs.
    Quelle misere mentale possède Ces Comoriens nous parlant d’ une intégrité territoriale qui n’ a jamais existé ?.
    Quel hypocrisie de vouloir nous convaincre de venir vous rejoindre alors que vous même vous fuyez votre union MISEREUX pour venir à Mayotte pour pouvoir SURVIVRE , c’ est comme ça que les jaloux , les haineux et les DEBILES MENTALES EXTREMES se font remarquer . Vous vous faites duper vous même.
    Vive les Comores libres et indépendants , soyez fier d’ être Comoriens / même si parfois on se demande « Fier de quoi exactement ??? .

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