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Gaza : les tractations se poursuivent pour obtenir une trêve

Un soldat israélien près de la frontière avec Gaza, le 20 novembre 2012.

Une trêve entre les groupes armés palestiniens de la bande de Gaza et Israël va-t-elle être annoncée dans la soirée de mardi ? Le doute  persiste même si les négociations, qui battent leur plein au Caire, semblent tout près d’aboutir.  « Il y aura ce soir une conférence de presse conjointe du Hamas, du Djihad islamique et de l’intermédiaire égyptien pour annoncer une trêve », a même indiqué à l’AFP une source au Djihad islamique, information confirmée ultérieurement par un membre du Hamas. Mais, sur CNN, un porte-parole du gouvernement israélien a précisé qu’aucun accord de trêve n’avait encore été conclu.

« L’Egypte a envoyé une proposition finale et nous attendons la réponse définitive d’Israël », indique-t-on de source proche des négociations. Un membre de la direction en exil du Hamas, Ezzat al-Richq, dans un message sur son compte officiel twitter, indique également que « c’est la présidence égyptienne qui annoncera une trêve si un accord est conclu. Toute déclaration avant cela, ou différente de celle-ci, est irresponsable ».

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est arrivée mardi soir à Tel-Aviv et devait s’entretenir à Jérusalem avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, a annoncé un responsable américain. Pour donner leur chance à ces négociations, l’Etat hébreu a provisoirement repoussé, mardi matin, l’option d’une offensive terrestre contre la bande de Gaza.

Lire : Israël ordonne aux habitants de la ville de Gaza d’évacuer ‘immédiatement’

MORSI : « LA FARCE DE L’AGRESSION ISRAÉLIENNE PRENDRA FIN MARDI »

Jouant un rôle central dans les négociations, l’Egypte ne ménage pas ses efforts. Mardi, le président Mohamed Morsi, cité par l’agence MENA, a dit sa confiance qu’un accord soit trouvé dans la journée. En début de soirée, il a reçu un appel du président Barack Obama le remerciant pour ses « efforts » en faveur d’un apaisement au Proche-Orient.

Lire l’analyse : Trêve à Gaza : les exigences israéliennes et leurs limites

  « TOUTE ESCALADE METTRAIT TOUTE LA RÉGION EN PÉRIL »

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman, à Jérusalem le 20 novembre 2012.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon multiplie, lui aussi, les initiatives : mardi, il était d’abord au Caire, où il a appelé « toutes les parties [à] cesser le feu immédiatement », estimant qu’« une opération [israélienne] au sol constituerait une dangereuse escalade ». Il s’est ensuite rendu à Jérusalem, où il a rencontré le ministre des affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman. Celui-ci l’a remercié pour le « soutien de la communauté internationale » tout en déplorant « les déclarations et les appels publics à Israël de ne pas se lancer dans une opération terrestre [qui] renforcent le Hamas et étendent le conflit actuel ».

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi s’est, de son côté, rendu à Gaza avec une délégation ministérielle de la Ligue, pour manifester sa solidarité avec l’enclave palestinienne. Devant les journalistes, il a estimé que  « le vrai problème n’est pas une trêve » mais « l’occupation [israélienne]« .

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