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Géothermie: le coût de l’exploration est estimé à 1,444.680 million de dollars US (près de 470 millions de francs)

En partenariat avec le Programme des nations unies de développement (PNUD) le gouvernement néo-zélandais et l’Union africaine (UA), les Comores ont lancé le programme de développement de la géothermie.

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Karthala

Des signes existent sur « de probables ressources en énergie » dans les entrailles du Karthala. C’est ce qu’a déclaré Nico Fournier, chef du département de volcanologie du GNS Science de Nouvelle Zélande). D’après lui, dans le court terme, ceci « paraît assez prometteur ».

Pour aboutir à ces premières conclusions, les experts ont mené des études d’exploration de surface lancées en novembre 2014. Cette phase dont le but est d’identifier et caractériser le réservoir géothermique du Karthala, a usé de méthodes géophysiques, géologiques et géochimiques. Ces explorations, précisons-le, ont été menées par des experts néo-zélandais et comoriens du Bureau géologique des Comores (BGC).

« Nous avons observé des zones assez encourageantes sur le nord du cratère du Karthala où l’on constate du soufre et du gaz chaud provenant du sol. C’est un des symptômes qui nous permettent d’affirmer l’existence de probables ressources d’énergie », a précisé M. Fournier, l’expert néo-zélandais.
Le coût global du projet est estimé à 81,3 millions de dollars US (soit plus de 26,422 milliards de francs). Le gouvernement comorien met en œuvre une stratégie de levée de fonds et de mobilisation des ressources techniques nécessaires. Le coût de cette phase exploratoire est estimé à 1,444.680 million de dollars US (près de 470 millions de francs) supportés par l’UA (844.680 US $), la Nouvelle Zélande (380.000 US $).
Une fois les résultats de ces études de surface obtenus – ils sont attendus au second semestre de cette année – il pourra être procédé à l’identification des futurs points de réalisation des forages exploratoires.

Le programme de développement de la géothermie aux Comores comprend trois phases (phase exploratoire qui comprend les études exploratoires décrites plus haut) qui s’étale sur un an. La seconde phase consiste à faire le forage de production, étude, dimensionnement, fabrication et installation des équipements électromécaniques de la centrale géothermique pour une durée d’un an et demie. Quant à la troisième phase, celle de production, elle consiste à l’exploitation et à l’installation des centrales.

Pour voir la lumière électrique surgir du ventre du Karthala, il va falloir patienter un peu. Qui va lentement va sûrement.
Mohamed Youssouf /LGDC

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