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Gouvernorat de Ngazidja : Mouigni Baraka à la recherche de l’homme idoine

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Au gouvernorat de Ngazidja, l’on est embarrassé par le caractère contraignant des institutions. En cas d’empêchement du gouverneur, c’est le président du conseil de l’île qui assure l’intérim, dixit la loi.
 

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Mouigni Baraka Said Soilihi, le chef de l’exécutif de l’île, devant donner sa démission à la suite de sa volonté de briguer la présidence de la république, serait en train de chercher un intérimaire à Mrodjou qui ne devrait pas être cet imperturbable Younoussa Saïd, le président du conseil de l’île.
 
Car le jeune président l’a « déçu ». Avec son soutien, il s’est fait élire conseiller. Ce sera avec le même soutien qu’il allait parvenir au perchoir du conseil. Younoussa Said, naïf, croyait en l’homme, au parti le RDC, et était convaincu qu’il allait faire de la politique. Au sens noble du terme. Il ne pouvait pas s’imaginer que son gouverneur, lui, ne faisait pas de la politique « pour aller au paradis ». Lui, c’est ici et maintenant. Et dans la poche. En achetant des hectares et des hectares de terrain pour ne citer que cela.
 
Quand Younoussa Saïd s’est révélé être le président du conseil et non la potiche à laquelle rêvait Mouigni Baraka, les divergences ont vite apparu. Le courroux du locataire de Mrodjou s’aiguise inexorablement jusqu’à tenter une destitution du président du conseil. S’étant révélé périlleux pour Mrodjou, le projet n’avait pas connu le moindre début d’exécution. Mais Mouigni Baraka ne s’est pas assagi pour autant.
 
Il consulte tous azimuts pour se trouver un gouverneur par intérim à sa dévotion et les juristes d’être consultés jour et nuit pour trouver la faille dans la loi ou l’interpréter en sa faveur afin de trouver l’homme idoine pour l’intérim à Mrodjou où Younoussa, l’impénitent, ne doit pas mettre les pieds.
 
Aux dernières nouvelles, l’homme serait presque trouvé. Ce devrait être un commissaire qui ne l’est pas encore mais qui pourrait faire son entrée dans l’équipe de Mouigni Baraka sous peu.
 
Tout est mesuré dans ce choix. La qualité première de l’intérimaire doit être une obéissance aveugle au patron et non à la loi, il ne doit rien connaître de la loi et jouir d’une incapacité totale à comprendre la chose écrite. Tout cela pour qu’il ne s’embarrasse pas des textes législatifs et réglementaires trop contraignants.
 
Plus il sera gros, estime-t-on à Mrodjou, plus il conviendra à la mission qui n’est pas une mince affaire.
 
Mohamed Hassani / LGDC

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