Le mot d’ordre de grève a été lancé ce mardi par le syndicat national des instituteurs et des professeurs comoriens.
C’est lors de deux assemblées générales extraordinaires que le Syndicat national des instituteurs comoriens (Snic) et le Syndicat national des professeurs comoriens (Snpc) ont décidé majoritairement de se mettre en grève.
Les enseignants réclament une mise en application du protocole qui concerne environ 5.000 enseignants qui devaient bénéficier de certains droits salariaux : titularisations, avancements à hauteur de 50 % ou encore des intégrations de diplômes.
Le secrétaire général du Snic, Ali Hadji a souligné que «Nous avons convoqué cette grande réunion pour prendre une décision commune. Nous avons deux choix : nous pouvons reprendre les cours en attendant la fin des travaux relatifs à nos revendications salariales par la commission de suivi. Mais nous pouvons aussi entamer un mouvement de grève parce que le gouvernement n’a pas honoré son engagement», a lancé
Gaga, un instituteur a déclaré que «Nous avons fait de la souplesse et le gouvernement l’a pris pour de la faiblesse. Pour moi la solution est de faire la grève qui ne prendra fin qu’après la mise en application des revalorisations salariales telles promises par le gouvernement».
Pour l’heure aucune solution n’est trouvée aux revendications des enseignants. Les enseignants soutiennent n’avoir d’autres choix que de passer à la grève.
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