Encore une fois, Hassane Hamadi a montré qu’il est égal à lui-même. Aussitôt arrivé, le gouverneur a brandi la menace d’une déclaration de guerre contre le conseil de l’ile et son exécutif. Lui d’enseigner qu’« il faut adapter la loi statutaire par rapport à la situation actuelle, mais je crois que certains conseillers ne l’ont pas bien cerné » lit-on dans le compte rendu de sa déclaration publié dans le mur de Mroudjou.
En réponse à la demande du conseil de l’ile en annulation de l’arrêt sur la suppléance du gouverneur Hassani Hamadi suivi par l’intention d’ une motion qui réclame la révocation des membres de l’exécutif, le gouverneur Hassani Hamadi dit « qu’il aurait pu gouverner pendant cinq ans sans le conseil de l’île, mais il ne compte pas en arriver là». Devant le personnel de Mrodjou, au lendemain de son arrivée, le chef de l’Exécutif de l’île a déclaré, que c’est lui qui a rédigé la loi statutaire de l’île quand il était président du conseil et il sait ce qu’il y a de mieux pour Ngazidja. «J’ai fait le choix de confier mon intérim à l’un de mes conseillers et surtout le plus âgé donc le plus expérimenté pour pouvoir faire face à la situation», a déclaré le gouverneur.
En contradiction avec son avocat Me Mhamoud qui a reconnu l’illégalité de l’arrêt, Hassani Hamadi se solidarise avec ses commissaires qui ont déclaré avoir assumé les conséquences qui en découleront dans cette affaire avec leur chef. Conscient du coût politique et économique que représenteraient des élections anticipées, Hassane Hamadi a donné des gages de sa bonne volonté en demandant les conseillers de revenir sur leur décision. « Si les conseillers veulent la guerre, ils l’aura », a-t-il menacé.
Hassani Hamadi a dit, décider de reporter son déplacement vers la France suite à la polémique au tour de sa suppléance confiée à son conseiller privé, Abdillahi Mbaé. Mais au lieu de chercher une solution, il hausse le ton et menace de dissoudre le conseil de l’ile. En tout cas, Hassani Hamadi a voulu faire comprendre aux conseillers notamment que tout peut arriver. Si les conseillers ayant déposé la motion de censure contre son gouvernement ne revenaient pas sur leur décision.
Nakidine Hassane
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