Le centre hospitalier national de référence roule sans pilote. Depuis la démission de l’ancien directeur le 4 septembre dernier, l’établissement a du mal à trouver un gérant. Un appel à candidature a été lancé début octobre.
Seuls 6 candidats se sont manifestés à la suite de l’appel à candidature lancé au début du mois dernier pour la gestion du CHN El Maarouf. Après les dépouillements qui ont eu lieu le samedi 17 octobre, aucun des postulants ne remplissait entièrement le profil requis par l’article 23 du statut.
Rien que par le nombre insignifiant de dossiers, l’on est en droit de se demander si le poste de directeur d’El-maarouf, intéresse.
« Je ne peux qu’être étonné car avant, le nombre de candidats allait jusqu’à trente », a dit un médecin qui exerce dans le privé. Selon lui, l’établissement a perdu toute crédibilité suite aux multiples et fréquentes grèves qui frappent l’établissement. « Quand l’Etat reste indifférent, vouloir diriger El-maarouf reste, en réalité, périlleux ».
Après le départ de Mohamed Soudjay, ancien directeur d’El Maarouf, deux agents du ministère de tutelle, nommés pour renforcer le comité de direction, assuraient respectivement les signatures administratives et financières.
Leur mandat a pris fin le 8 octobre dernier. Après un premier appel à candidature, un autre vient d’être lancé. « Malgré les difficultés réelles qui entravent l’hôpital, on doit quand même trouver un directeur », déclare un membre de l’administration, convaincu que le trou dans lequel se trouve l’établissement actuellement, a été causé par le silence du ministère de la santé.
Toufé Maecha / LGDC
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