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Ikililou offre un chèque de 4062 euros à l’association des étudiants comoriens de Madagascar

ikililouLes étudiants comoriens de Madagascar ont appris la nouvelle à travers la page Facebook de l’association CECOM, qui regroupe la communauté estudiantine comorienne dans la grande île.

En effet, d’après un communiqué officiel émanant du bureau de l’association, le chef de l’Etat Docteur Ikililou Dhoinine aurait offert un chèque de 4062 euros à l’association CECOM pour la construction d’un local à Antananarivo.

D’après les explications de l’actuel président de l’association Mr Seda Ibrahim Biladi, « le chef de l’Etat aurait  répondu à une doléance faite par l’ancien président de la CECOM, Mr Anwar Maeva, concernant  les besoins d’une construction d’un local pouvant abriter les organes de l’association et certaines activités des étudiants comoriens de la grande île ».

Pour Djoussouf Bakari, responsable d’une association d’étudiants, « il s’agira d’un espace qui unira l’esprit estudiantin et un salon d’échange entre les futurs élites de notre archipel » a-t-il précisé.

« Au départ, explique le président Seda Ibrahim Biladi, la somme demandée était de 2000 euros. Mais nous nous sommes rendu compte en revoyant le projet que cette somme était insuffisante » a précisé l’actuel chef de la Cecom. C’est donc le double de la première promesse du président de l’Union des Comores, d’une valeur de  66 870 000 FMG, que la Cecom se voit octroyer.

« Le Conseil d’Administration de la coordination vous rassure que la somme citée se trouve dans un compte bancaire au nom de la CECOM », avons-nous lu dans le communiqué publié sur la page Cecom du réseau social populaire. Car justement beaucoup d’étudiants résidants dans les différentes provinces de Madagascar semblent opposés au « projet de construction » dont est destiné ce don.

D’une part certains s’interrogent sur les véritables bénéficiaires d’un tel local et son utilité : «  En tant qu’étudiant mentionné dans ce budget, et résidant en province, tout le monde ici à la grande île est-il forcement concerné par le fait de se servir de ce local et comment ? » se demande Mmadi Youssouf Ali, dans un commentaire posté en bas du communiqué ; avant  de poursuivre que « c’est vrai avoir un local, c’est chouette mais pour quelle utilité ? Car si je ne me trompe pas, nos soutenances, nos formations, nos conférences n’ont jamais manqué de local, nos classes répondent tous les jours à nos besoins, et quant à nos petites réunions, nos chambres sont là, ouais, on a besoin d’une bibliothèque, oui, c’est bien tout ça mais pourquoi ne pas penser à un colossal projet gouvernemental, histoire d’avoir dans chaque province son « Alliance Comoriano-malgache » par exemple » s’interroge toujours Mmadi Youssouf Ali.

La Cecom n’a pas encore réagit à de telles questionnements. Toutefois nombreux sont les autres étudiants de cette communauté à avoir félicité et rendu un hommage au chef de l’Etat et aux responsables élus de la Cecom.

En effet on peut trouver des commentaires comme celui d’un certain Djoumoi Abdou qui reconnait que « le problème le plus important n’est pas réglé, mais un problème résolu quelque soit son importance, c’est un de moins […] soyons un peu moins pessimiste » a-t-il conclut.

En outre, il ne reste plus au bureau exécutif de la Cecom qu’à faire la lumière sur ce projet, qui est sensible certes, mais utiles aux yeux de cette forte communauté estudiantine des îles Comores. Comme l’a cessé de l’affirmer le président en exercice de la Cecom, Monsieur Seda Ibrahim Biladi, « Beaucoup reste encore à faire, et plus urgent encore, de la part de notre gouvernement, des retombés positifs sur les discussions malgacho-comoriennes visant à simplifier les démarches et formalités du visas de séjours sur la grande île ». Mais encore, c’est une promesse qui date.

BEN CHARAFAINEABDILLAHI HAMDI

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2 commentaires sur Ikililou offre un chèque de 4062 euros à l’association des étudiants comoriens de Madagascar

  1. La sécurité des citoyens, des biens, de l’ordre publique, de l’assistance et de la prévention fut toujours une préoccupation au sein de toutes les sociétés. Mais aujourd’hui, elle est devenue un enjeu politique partout dans les démocraties.

    En France depuis l’évènement de 2002 et la montée sans cesse de la délinquance juvénile, toutes les sensibilités politiques confondues ont instrumentalisé la sécurité à des fins politiques. D’ailleurs, certains utilisent comme étant un fond de commerce pour séduire les électeurs. Si toutefois, bon nombre des pays mettent la sécurité au cœur du débat politique, d’autres pays pourront le faire aussi. Alors, les autorités comoriennes doivent s’emparer du sujet car, ce pays reste toujours une zone de non droit.

    La justice et les forces de l’ordre ainsi que l’armée ont une image négative liée à leur déboires.
    Si dans un pays, ces trois institutions sont foulées aux pied comme une torchon, rien ne peut garantir la liberté de chacun.

    Cependant, il est indispensable qu’un changement s’opère au sein de ces trois institutions qui assurent la sécurité d’un pays. Et cela, demande d’abord d’en finir avec la police et la gendarmerie des années 80 et 2000. Elles ont fait leur temps. Aujourd’hui, les militaires s’occupent de l’intégrité du territoire ou au pire d’une agression extérieure. Quant à la police et la gendarmerie, elles doivent assurer le maintien de l’ordre. Il est impensable, aujourd’hui que certains procès verbaux ressemblent à des écritures hiéroglyphées.

    Toutes les enquêtes doivent être confiées et diligentées par des officiers de polices judiciaires et qui seront placés sous l’autorité du procureur de la république.

    Ensuite, concernant la police, elle doit être renforcée et être confiée la sécurité intérieure du pays. Ici, il faut en effet, distinguer la défense extérieure qui sera toujours aux mains de l’armée même si cette dernière manque d’un grand professionnalisme. Les exemples sont nombreux, les putschs à répétions devant et aux yeux des prétendus officiers.

    Pour la sécurité intérieure et le maintien de l’ordre resteront à la police urbaine et la gendarmerie.
    Seules, la police et la gendarmerie sont habilitées aux maintiens de l’ordre. La police s’occupe des villes et la gendarmerie s’occupera des villages. En outre, la police urbaine joue deux rôles fondamentaux:
    – Elle joue un rôle sur les renseignements intérieurs du pays, c’est à dire elle surveille les institutions et les intérêts fondamentaux du pays. Pendant que la gendarmerie joue à la fois le rôle des militaires et de force de l’ordre et de police judiciaire. Il faut souligner qu’un gendarme n’a pas vocation à jouer un rôle de contre-espionnage, mais il peut donner des renseignements.

    En fin, la formation d’un service de renseignement est primordiale. Un pays ne pourra jamais assurer sa liberté sans un renseignement fiable. Et ceci ne peut venir que par la police qui est urbaine et capable de maitriser d’une part les milieux fermés et d’autre part ceux qui sont ouverts.

    Dans l’ensemble, si l’état comorien ne cesse d’être déstabilisé c’est parce que nous avons des policiers mal équipées et une armée de piètre qualité. Donc, pour pallier cette armée politique, il faut créer un service de renseignement qui sera placé sous l’autorité d’un administrateur mieux formé en sécurité intérieure. Celui qui devra être le poumon du président car il sera informé par tout ce qui se passe sur le territoire. Sans cette direction forte de la sécurité des institutions et des intérêts vitaux du pays, il y aura toujours des coups d’états.

  2. Assalam anlaikum!!!
    on est très reconnaissant que le Président de la Republique nous a offert un chèque de 4062euro pour un local estudiantine à Madagascar.mais sache que pour nous ce ne rien.cest vrai cest ne qu’un debit de contribution mais sache que l’Etudiant Comorien à Madagascar a besoin premièrement de la stabilité et de reduction des dossiers de renouvellement du visa de chaque année.les dizaines des dossiers non important qu’ils nous demandent surtout fait l’objet de s’absenter par fois a l’ecole.ont nous considère pas que on est des humains ou des etudiants quelques soit l’endroit surtout dans les fifferents bureaux de chargement des dossiers de renouvellement de visa.
    Cher notre pays,pour nous l’argent reste un 2nde choix ici mais ce qui est important Mr le Président cest la reduction d’argent de payelent de visa et les dizaines de dissiers de chaque année.han!!! hatama « esclave ».
    tous les jours cest la meme chance « ari ministre hapviri hunu donc ye visa ngedjokawusiha aei president haviri hunu yala ma kirtasi ngadjokawuovunguza.ari bassadeur hafagna mahadisi ari c bon c a partir de 2014.yewe 2015 tsuwi ngudjiyo kamrikahambali….!!!!!!

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