En ce moment

Il y a 6 ans, Azali réglait déjà ses comptes à Sambi

 
Dans une longue interview accordée au journal « La Gazette des Comores » le 30 mai 2011, le Colonel Azali Assoumani, quelques jours après l’investiture du Dr Ikililou Dhoinine, réglait ses comptes avec son successeur l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ce dernier avait déclaré lors de son discours d’adieu du 26 mai 2011, qu’il avait hérité en 2006 d’une situation difficile. Réponse du Colonel Azali, sans langage diplomatique : le pays a vécu 5 ans de scandale, les élections qui se sont déroulés sous Sambi sont des coups de force et que Sambi prend les Comoriens pour des cons en annonçant l’octroi par une ONG d’un don de 2 milliards d’euros. Il est revenu sur les promesses non-tenues du président Sambi notamment sur la lutte contre le logement insalubre, l’indépendance de la justice et la lutte contre la pauvreté. Il avait parlé de chaos concernant ces trois dossiers et le Président Azali avait « mis au défi n’importe qui, qui viendra dire le contraire ». En fait c’est un bilan négatif qu’ avait dressé le Président Azali sur le régime Sambi.
 
 
 
Le 15 décembre 2014, dans le journal « La gazette des Comores », l’ancien Président Azali  avait poursuivi ses règlements de compte avec l’ancien Président Sambi en parlant de «  faux débarquement simulacre », le débarquement militaire réalisé par l’Armée Nationale de Développement à Anjouan en 2008 avec l’aide des forces miliaires africaines.
 
 
Ainsi, Azali n’a jamais porte Sambi dans son cœur. L’alliance politique nouée lors du scrutin présidentiel de 2016 n’avait pour objectif que de permettre au candidat arrivé en troisième position lors des primaires de cette élection présidentielle avec moins de 15 % des suffrages exprimées d’accéder au pouvoir.   La gestion commune du pouvoir prévue dans cette alliance n’était que de la poudre de perlimpinpin

Comores droit 

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!