À Paris, les Comoriens épris de liberté n’ont pas des PIGN et GIPN mais ils ont des braves femmes et hommes dont la vaillance et dévouement pour la patrie sont sans appel. C’est avec ces valeurs fortes qu’ils se soulèvent contre les autorités comoriennes actuellement en visite officielle chez Macron. Ces cols blancs qui essorent toutes les voix discordantes à Moroni se trouvent pris en sandwich à Paris par les comoriens de l’autre rive. Un effet boomerang qu’ils ont du mal à digérer. Ils se font invisibles, inaudibles, bref discrets. Comme un aveu terrible aux multiples maux aussi bien physiques que psychiques qu’ils font subir à longueur de journée et de plein fouet au peuple comorien. Leur chef de file Azali n’est pas épargné par cette « vindicte » populaire. Il vient en effet de faire l’objet de sanglantes attaques verbales devant son hôtel dans la capitale française. Rassemblés devant ledit hôtel malgré les cordons de sécurité, les manifestants ont brandi des banderoles hostiles au régime avant qu’il ne leur soient confisquées par la police. Loin d’en démordre, ils ont entonné « Azali assassin », devenu la chansonnette poussée ces deux derniers jours. « C’est un criminel. Il tue son peuple et vous l’accueillez à bras ouverts », tempêtent les manifestants devant les passants et policiers.
Petite consolation pour les contestataires, le piètre accueil réservé à Azali Assoumani par le gouvernement français.
En effet, à son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle, Azali a été accueilli par l’ambassadrice de France en Union des Comores, Jacqueline Bassa-Mazzoni. Aucun ministre français, n’a fait le déplacement, encore moins Macron . Et ce n’est pas tout. Lors des honneurs militaires à la place des Invalides, l’Etat français a envoyé pour le représenter …la ministre de l’enseignement supérieur et un représentant du gouverneur militaire de Paris. Quel accueil au rabais ! Ah pardon, chaleureux ! Canicule oblige !
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