« Le mardi 2 avril 2013, à 6h00, le Vétiver de la Marine Nationale sur lequel est embarqué un gendarme maritime, intercepte au nord ouest de grande terre une embarcation transportant 18 personnes dont un passeur », indiquait mardi un communiqué de la gendarmerie de Mayotte.
Depuis, les interceptions se sont multipliées. Un deuxième kwassa était interpelé mercredi 3 avril à 5h30 par les militaires embarqués sur le Kondzo de la brigade nautique. Il transportait 43 personnes à son bord dont un passeur.
Au cours de la seule journée de jeudi, trois embarcations ont été arrêtées alors qu’elles pénétraient dans le lagon de Mayotte emmenant à leurs bords un total de 75 passagers. A 5h30, le Md’jabbar de la brigade nautique intercepte à l’ouest de Grande-Terre, une embarcation transportant 43 personnes dont un passeur. A 7h34, au nord de Grande-Terre, le Vétiver de la Marine Nationale sur lequel a embarqué un gendarme maritime intercepte un kwassa avec à son bord 16 personnes dont un passeur. Enfin, à 8h40, le Kondzo, au nord-ouest de Grande-Terre, arrête une nouvelle embarcation avec à son bord 19 passagers dont un passeur.
Un autre kwassa contenant 30 personnes, dont un passeur, avait déjà été arrêté le jeudi 28 mars par les militaires de la gendarmerie embarqués sur le M’Djabbar de la brigade nautique au nord-ouest de Petite-Terre. En une semaine, ce sont donc 166 personnes qui ont été arrêtées.
Dans chacune de ces interceptions, la procédure habituelle a été appliquée. Les passagers ont fait l’objet d’un traitement sanitaire à leur arrivée à quai avant d’être dirigés vers le CRA (centre de rétention administrative) de Pamandzi et les passeurs placés en garde à vue par les gendarmes de la cellule de traitement de l’immigration par voie maritime.
Source:Malango-actualité
intéressant