La ville de Mvouni (Bambao) a accueilli, ce mardi 23 janvier, les communautés agricole, pastorale et halieutique comoriennes en présence du Chef de l’État, de son gouvernement, et du corps diplomatique.
Une union syndicale retrouvée et à travers elle, une union nationale
Réunis pour célébrer leur union retrouvée, et investir un nouvel homme à leur tête, M. Mohamed Soilih, les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ont appelé à l’union face aux défis qui attendent le pays. C’est pourquoi leur soutien plein et entier aux Assises Nationales ne souffre d’aucune discussion.
Leur participation au premier plan, par le biais de propositions concrètes pour améliorer les conditions de travail de leur secteur respectif, témoigne de leur volonté d’aller de l’avant, d’une même voix, celle des Comores.
L’élevage, l’agriculture et la pêche pour lutter contre l’insécurité alimentaire
Pour la première fois, un Président de chambre a été investi en présence du Président de la République. C’est dire si cette réunification de tous les syndicats agricoles comoriens est cruciale pour l’avenir du pays.
C’est le point de départ vers une agriculture organisée, appelée des vœux de tous, capable d’apporter une auto-suffisance alimentaire aux Comores.
Car les freins sont nombreux, isolement, retard technologique et vulnérabilité économique, qui sont des marqueurs forts de ce secteur aux Comores.
Un secteur agricole moderne, productif et organisé constituera un pas tangible vers le cycle de l’émergence.
Se retrouver autour des valeurs traditionnelles comoriennes
La perte des traditions et des savoirs faire comoriens sont les marqueurs de notre temps. C’est pourquoi nous inspirer de ce qui a fonctionné par le passé pour l’améliorer et l’adapter à notre époque sera un pas vers l’émergence que chacun souhaite pour notre pays. Solidarité, dialogue et unité sont des valeurs essentielles du monde agricole qui doivent être remises au goût du jour pour l’ensemble des comoriens.
« Arrêtons les tiraillements et les querelles inutiles, l’intérêt collectif doit être supérieur à l’intérêt individuel car la paix et la souffrance ne sont pas des instruments avec lesquels on joue pour son intérêt propre» a conclu le Président Azali.
Beit Salam
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