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« Je suis là comme Chef de l’État et chef Suprême des armées mais aussi comme frère d’arme.. »

Discours du président Azali Assoumani lors à l’occasion du 20ème Anniversaire de (AND).

Il y a vingt ans, la Force Comorienne de Défense (FCD), la Gendarmerie Nationale, l’Ecole Nationale des Forces Armées et de Gendarmerie (ENFAG), le Service de Santé Militaire (SSM) et le Groupement de Sécurité des Hautes Personnalités (GSHP), ont fusionné pour devenir ce que nous appelons aujourd’hui Armée Nationale de Développement (AND). En mai 2012 l’Unité des Garde-côtes est venue compléter ces corps de l’AND.

L’ENFAG où nous trouvons, qui assure des formations de toutes sortes mais aussi en matière de police judiciaire et de de police administrative, est le cadre idéal pour cet événement et je suis heureux de me trouver parmi vous aujourd’hui, pour fêter ce vingtième anniversaire et saisir cette opportunité pour célébrer avec vous cet événement : la création de l’AND.
Je suis là comme Chef de l’État et chef Suprême des armées mais aussi comme frère d’arme, et c’est avec une grande émotion que  l’ancien chef d’État major que je suis, s’adresse à vous également aujourd’hui.
C’est avec une immense fierté, que je constate votre loyauté et votre engagement envers les institutions de notre pays.
En 1996, nous avions souhaité une armée moderne, moderne dans sa mission, moderne dans son engagement  et en phase avec son temps. Cette armée est là devant moi.
Vous avez su vous hisser  au-dessus du jeu politique pour protéger les institutions et les autorités légitimes du pays.
Aujourd’hui vous êtes les garants de la stabilité de notre pays, et Dieu sait que nous venons de très loin.
Pour tout cela, et pour tout ce que vous avez accompli et accomplissez au service de notre pays, je vous remercie, au nom de toute la Nation. Merci pour votre loyauté. Merci pour votre engagement.
C’est parce que je sais votre loyauté  et votre engagement envers votre pays et ses représentants, que ma confiance en vous est inébranlable et que je reste serein dans ma mission qui, au delà du symbole de l’Unité nationale, du garant de l’intangibilité des frontières et de la souveraineté nationale, d’arbitre et de modérateur du fonctionnement régulier de nos institutions, me donne le devoir d’amorcer et de réussir le développement du pays.
Je me dois de rappeler aux Soldats que vous êtes, que vous êtes la colonne vertébrale de notre pays, que vous constituez le pilier essentiel de son développement et qu’au  delà de vos différents corps d’origine, de votre diversité, de vos particularités, de vos missions respectives et des spécificités qui vous distinguent, vous constituez une et une seule force : l’Armée Nationale de Développement (AND).
Vous avez la noble mission de défendre l’Intégrité Territoriale, l’unité nationale, la paix et la sécurité du pays, de protéger les personnes et les biens et de veiller sur le respect des Institutions Républicaines et des mécanismes qui les régissent.
Notre pays est encore fragile. Il faut donc que nous restions vigilants et fermes quant à son unité et sa stabilité car les risques de déstabilisation sont malheureusement réels et nombreux à nos jours.
Elles sont à la fois internes et externes : le terrorisme, la piraterie, l’extrémisme de toute sorte, le séparatisme, le régionalisme. Nous ne laisserons pas notre pays se déliter.

Ainsi, dans le cadre des Assises Nationales qui doivent faire le bilan de nos années d’indépendance, j’appelle à resserrer nos rangs, à nous rassembler et à échanger pour le bien de notre pays. Ces assises sont cruciales pour la cohésion nationale et je reste optimiste quant-à son succès et à ses résultats.
J’appelle ainsi nos partenaires bi et multilatéraux ainsi que la communauté internationale, qui ont joué un rôle primordial dans la réconciliation nationale et les Accords de Fomboni de 2001, à nous appuyer pour réussir ces assises, afin que notre pays puisse se doter des moyens nécessaires à son décollage socio-économique et social.
Toutefois, nous devons rester très attentifs et vigilants.
C’est pourquoi je voudrais dire ici très solennellement que je ne tolérerai aucun dérapage et ainsi, mettre en garde contre toute velléité de faire de ses moments importants pour le pays et la Nation, une tribune pour la division et la haine, un tremplin pour les ambitions égoïstes et personnelles.
Mon gouvernement et moi-même, serons intransigeants et ne ferons aucune concession devant toute velléité sécessionniste. Nous avons bel et bien tourné la page du séparatisme.
Mes chers  frères d’armes
Vos missions qui vous ont été dévolues par la Loi, vous donnent le devoir de préparer et d’assurer en tout temps, en toutes circonstances et contre toutes formes d’agression, la sécurité, la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation ainsi que la sauvegarde de la population, le maintien de la paix et la sûreté publique, le maintien de l’ordre, l’exécution des lois, l’édification du processus démocratique et à la consolidation de l’état de droit.
Pour réussir ces missions, votre statut de militaire exige de vous, en en toutes circonstances, discipline, loyalisme et esprit de sacrifice.
Ces devoirs impliquent également des sujétions auxquelles les autres citoyens ne sont pas soumis mais qui vous incombent ainsi qu’aux Officiers et agents des Services de la Police nationale qui complètent vos missions et à qui je voudrais dire ici, toute notre estime et notre considération.
A ce titre, vous méritez le respect et la considération de la Nation toute entière, qui doit assurer des garanties et des compensations aux contraintes et exigences qui vous sont imposées.
Mais comme votre nom l’indique, vous participez également au développement économique et social de notre pays.
Ainsi, vous devez prendre part à la production nationale et la protection de l’environnement ainsi qu’à l’effort que déploie le Gouvernement pour créer les conditions de réussite de l’ambition qui est le nôtre aujourd’hui, d’inscrire notre pays parmi les pays émergents à l’horizon 2030.
En plus de l’Armée Nationale de Développement, vous êtes aussi aujourd’hui avec la Police Nationale ce que j’appelle, l’Armée de l’Emergence.
Dans un pays où le développement de la pêche, de l’agriculture, du tourisme et de l’artisanat, constituent les bases de cet ambition, l’AND, à travers l’ENFAG doit être en mesure d’assurer des formations dans ces domaines, à ses recrus mais aussi aux autres jeunes comoriens, afin qu’ils soient, une fois formés, beaucoup plus productifs et que, tout en assurant la sécurité du pays, pour les uns, ils puissent tous apporter leur contribution aux efforts en cours.
Officiers,
Sous-Officiers,
Militaires du rang
Votre unité est sacrée tout comme est sacrée la préservation de l’Unité du pays qui est votre mission principale et essentielle.
Certes, au cours de ces dernières années, nos compatriotes se sont interrogés à un moment ou un autre, sur l’utilité de nos forces, notamment avec les déviations des missions qui ont pu parfois être constatées.
Certes, vous avez pu, à certains moments, relever vous-mêmes des dysfonctionnements, redouté l’éclatement, la dislocation de l’Etat et la disparition des Comores en tant que pays.
Vous avez affronté l’hydre  du séparatisme et de ses conséquences, c’est-à-dire la division.
Vous avez supporté malgré vous, la subordination injustifiée à des forces de pays étrangers, subi l’odieux assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba (Paix à son âme).
Je voudrais dire aujourd’hui que dans cette affaire, restée à ce jour sans réponse, tout sera fait pour la manifestation de la vérité.
Nous le devons pour ce grand officier qui a tant servi l’Etat ; nous le devons pour sa famille ; nous le devons pour vous, ses frères d’armes et nous le  devons pour ce pays car il l’a servi durant toute sa carrière.
Vous qui avez résisté aux manipulations, pour rester une institution républicaine, vous avez su rester le dernier rempart de notre pays.
C’est pourquoi en ma qualité de Chef Suprême des Armées, je veillerai pour que l’AND et les Services de la Police, restent des Institution respectables, respectées, dignes et capables d’assurer les missions régaliennes qui sont les leurs.
Les Comoriennes et les Comoriens ont droit au respect et à la dignité qui commencent par la paix, la sécurité, la protection de leur personne et de leurs biens ainsi qu’une vie décente et c’est vous, en première ligne, qui en avez la charge.
C’est la loi qui définit vos devoirs, qui garantit vos droits civils et politiques et qui, simultanément, vous fixe des limites au-delà desquels vous ne pouvez pas franchir, pour préserver l’honneur qui est le vôtre, qui est de servir votre pays sous l’emblème national, sous notre drapeau.
Mais vous devez rester l’exemple aussi bien dans le respect que dans l’application de la Loi.
Ainsi, vous devez mettre fin aux abus et aux dérapages.
La population apprécie son armée quand elle se montre digne de sa mission. C’est ainsi qu’elle a bien accueilli les mesures disciplinaires prises ces derniers temps à l’encontre de ceux d’entre vous, qui ont abusé de leurs missions. J’espère que de la part de tous, toutes les leçons seront tirées.
Vous devez vous montrer dignes et forcer le respect ; tout comme je ne tolérerai aucun manque de respect à votre institution, je ne permettrai à personne, de troubler l’ordre public, ou mener des actions susceptibles de mettre en péril, la paix civile, l’unité et la cohésion nationales.
Je reste donc très attentif et le Gouvernement de la République restera à votre écoute et mettra à votre disposition tout ce qui peut vous permettre de travailler pour la défense de notre pays, le maintien de l’ordre public et de la paix civile, dans la confiance retrouvée de nos citoyens.
Vous êtes emmenés à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement et ses Ministères, notamment ceux de l’Intérieur, de la justice, et, au niveau des Iles, avec les Gouverneurs par l’intermédiaire des Commandements Régionaux, mises à leur disposition et qui sont les gardiens de la République et des Entités insulaires.
Officiers,
Sous-officiers,
Militaires du rang de l’AND,
Vous avez su montrer que vous êtes capables de suivre les profondes mutations intervenues dans le monde ces 20 dernières années.
C’est ainsi, que vous participez activement et brillamment aux missions de l’EASBRIG sur le continent africain et dans la région, pour faire face et apporter leur contribution et leur savoir-faire à résoudre les conflits régionaux et les conflits internes aux Etats.
Cette évolution positive a été illustré hier encore, avec la nomination du Colonel Chaharane Mouigni de l’AND, qui a déjà servi à l’EASBRIG, comme Commandant du Centre de Formation et de Logistique de la Brigade de la Force en Attente de l’Afrique de l’Est à l’issue de la dernière réunion des Ministres de la Défense des pays membres.
C’est une preuve de plus dont nous sommes fiers, de votre capacité à vous adapter à la donne dans le monde et sur notre continent.
Honorable assistance,
Je voudrais, avant de terminer vous renouveler, chers frères d’armes, toute ma confiance et réitérer notre gratitude aux partenaires et pays amis qui ces dernières années, ont contribué à la formation nos et au soutien logistique de nos Forces Armées. Je veux nommer la France, la Chine, les pays frères du monde arabe, du continent africain, les Etats-Unis d’Amérique et du système des Nations Unies.
Je leur renouvèle ici notre appel pour qu’ils continuent à nous accompagner activement dans l’élan nouveau  qui nous voulons imprimer à notre coopération militaire qui s’inscrit dans la politique de paix et d’amitié avec les peuples, une politique qui constitue l’axe principal de l’action diplomatique de l’Union des Comores avec laquelle nous comptons beaucoup pour créer les conditions de l’émergence de notre pays.
Je vous remercie tous pour votre présence à cette occasion et, en votre nom à tous, je souhaite un Joyeux anniversaire à l’AND, à ses Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, Personnels civils et militaires.
Vive l’AND et la Police Nationale
Vive la République,
Vive l’Union des Comores,
Je vous remercie

 

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2 commentaires sur « Je suis là comme Chef de l’État et chef Suprême des armées mais aussi comme frère d’arme.. »

  1. Ce 06/08/2017

    Salam.

    Lors de son discours quelque peu belliqueux et toujours aussi anxiogène, le président Azali à l’occasion du XXème anniversaire de l’AND (Armée Nationale de Développement), est tout entier dans son élément. Dans ses envolées dithyrambiques, le colonel-président n’hésite pas contre toute attente, à louer les supposés mérites d’une armée contre productive et budgétivore, bonne à prendre la poudre d »escampette, à la vue du moindre petit mercenaire… Une armée de bras-cassés chaperonner bizarrement, par cette même puissance occupante de l’île comorienne de Mayotte, qu’elle est sensée libérer. Rien donc d’étonnant si cette armée, conformément aux ordres de ses maîtres et mentors français, au lieu de s’adonner à la protection et à la défense de l’intégrité et des frontières (violées, non par le Qatar ni par l’Iran, mais par « nos amis français »), a toujours servi contrairement à l’usage, pour la répression domestique de toute velleité de manifestation pacifique et légitime, en lieu et place de la police ou la gendarmerie.

    Mais le comble, c’est lorsque le colonel Azali annonce solennellement : « Vous [officiers, sous-officiers, militaires de rang. NDLR] avez […] subi l’odieux assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba (paix à son âme). Je voudrais vous dire aujourd’hui que dans cette affaire, restée à ce jour sans réponse, tout sera fait pour la manifestation de la vérité. Nous le devons pour ce grand officier qui a tant servi l’Etat…[…] et nous le devons pour ce pays, car il l’a servi durant toute sa carrière. »

    D’accord pour la recherche de la vérité dans cette regrettable affaire Combo (car même le plus abominable des criminels ne mérite la mise à mort). Néanmoins, nous aurions espéré de la part du colonel Azali, une hauteur de vue digne d’un chef d’Etat sans parti pris dans cette affaire. Par contre nous aurions souhaité entendre dans l’une de ses nombreuses sorties, une pensée patriotique pour ses collègues chefs d’Etat comoriens, assassinés par les mercenaires, mentors déclarés de Combo.
    Mais de là à qualifier Combo de « grand officier qui a tant servi l’Etat », nous sommes amenés à nous demander : Grand officier pour qui, pour quel Etat et surtout, pour quels intérêts ?

    Eléments de réponse dans les documents ci-dessous et en pièces jointe.

    Said Hassane Jaffar

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    COMORES : PANEGYRIQUES EXAGEREMENT DITHYRAMBIQUES DEDIES A COMBO
    COMORES : PANEGYRIQUES EXAGEREMENT DITHYRAMBIQUES DEDIES A COMBO
    LIBRE OPINION
    Par Soilihali
    S’agissant des panégyriques exagérément dithyrambiques dédiés à Combo, je tiens à rappeler à votre bon souvenir, quelques épisodes de la vie de ce personnage sans foi ni loi, à l’image de ses maîtres, les sanguinaires mercenaires.

    N’ayons pas la mémoire courte. La plupart d’entre nous, a en mémoire les images de Combo, qui passe le plus clair de son temps, à poser et à se pavaner aux côtés du redoutable Bob Denard en personne.

    Combo c’est aussi l’homme qui déclare après son intronisation par Bob Denard, au poste de Président du CMT (Comité Militaire de Transition), suite à son coup de force du 28 septembre 1995, qu’il n’avait de compte à rendre qu’à l’homme qui vient de le sortir des geôles du Président Djohar : le colonel Bob Denard.

    Combo c’est l’homme qui pleure à chaudes larmes, au pied de l’avion militaire français qui extrade vers l’Afrique du Sud Bob et ses chiens de guerre qui venaient de violer impunément la souveraineté des Comores.

    Combo, c’est aussi selon les déclarations de Bob Denard, faites lors de son procès d’assise en mai 1999 à Paris, pour l’assassinat du président Ahmed Abdallah, le seul comorien en qui il a entière confiance. Et de surcroît, le seul qui soit au courant des faits et gestes de ses hommes (blancs N.D.L.R.).

    Tout cela démontre que Combo est aux mercenaires, ce que Sambi a toujours été à l’administration française de Mayotte : c’est à dire un fidèle serviteur non de la nation comorienne, mais au service de l’étranger. Combo n’a jamais été le héros, le martyr ou le brave patriote que l’on veut nous faire croire. C’était en tout et pour tout un mercenaire noir dans toute sa splendeur, qui comme ses collègues blancs, avait du sang innocent dans ses mains. Notamment, le sang d’Ali Andil, Gaya et Boina Idi Mnamdji, dont la mise à mort extrajudiciaire, fut précédée de séances macabres de tortures, si on en juge par l’état des corps mutilés et démembrés, une fois rendus aux familles dans des sacs de jute ensanglantés.

    Cela étant, je renouvelle mes condoléances à la famille du défunt. Sans pour autant oublier d’avoir une pensée pour toutes les victimes innocentes, des actes barbares et autres entreprises criminelles des mercenaires de Bob Denard, auxquels avait l’habitude de prendre part, avec fierté et sans s’en cacher, son homme lige : Combo Ayouba. Voilà pour le personnage !

    S’agissant du trépas du dénommé Combo Ayouba, je condamne sans ambages, ce lâche assassinat et les différentes tentatives de récupérations y afférentes. Car pour moi, rien au monde, ne peut justifier la mise à mort d’un être humain, fût-il le complice patenté et célébré partout (par la classe politique, lors des procès d’assises de Bob Denard, dans les médias et depuis peu dans les mosquées), par le bourreau et pire ennemi des Comores : le mercenaire français, Bob Denard.

    Publié par : http://wongo.skyrock.com/
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    NON A L’INDIGNATION SELECTIVE

    L’assassinat de Combo pour condamnable qu’il soit, n’occulte en rien notre étonnement, face au concert d’éloges unanimes étayé souvent par des mensonges par omission ou par des faits d’armes inventés. Combo Ayouba, au même titre que ses maîtres à penser, les mercenaires de Bob Denard, sont l’incarnation absolue de l’impunité du crime contre l’humanité, jamais perpétré aux Comores. A croire que seuls la dépravation, la prévarication, l’avilissement et la perversité paient aux Comores… , si on en juge par les nombreux hommages et témoignages qui fusent de toute part (classe politique, corps militaires, monde religieux, société civile), adressés au digne représentant des forces du mal aux Comores : Combo Ayouba, qui en aucun cas ne peut être un exemple sur qui s’identifier.
    A-t-on vu un seul dignitaire comorien civil, militaire ou religieux esquisser un geste de réprobation ou demander justice, après les atroces exécutions extrajudiciaires des présidents Ali Soilih et Ahmed Abdallah en la présence des mercenaires, les parrains et maîtres à penser de Combo ?
    Que doit-on penser des morts suspectes des présidents Djohar et Taki, non suivies de la moindre instruction judiciaire ?
    A-t-on vu la moindre manifestation d’indignation après les crimes d’Abdoulkader de Moroni, d’Adam d’Iconi, de Salim Mchinda de Bimbini, les assassinats abominables d’Andil, Gaya , Mnamdji et les nombreuses autres victimes innocentes tombées sous les balles des mercenaires et de leurs acolytes comoriens, au premier rang desquels figure en bonne place, leur créature, j’ai nommé : Combo Ayouba..
    Justice donc pour tous ces crimes sans exception, étant entendu que seuls ceux perpétrés par Combo et ses acolytes ont des fortes chances d’être qualifiés de crimes contre l’humanité, donc imprescriptibles et malheureusement à jamais impunis !
    Gardons-nous donc de tout amalgame et de toute indignation sélective !
    SAID HASSANE JAFFAR

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