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« Je voulais soutenir la volonté du gouvernement comorien de vouloir financer lui-même certains projets… »

Le Représentant de l’UNFPA a été reçu à Beit Salam.
​Le Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population Mr Constant-Serge BOUNDA, ayant pour résidence à Madagascar a été reçu ce vendredi 25 août 2017 par le Président de la République au Palais présidentiel de Beit Salam.
Monsieur BOUNDA a d’abord tenu a remercier le Président de la République pour l’audience qu’il a voulu lui accorder. Il lui a transmis les salutations de la Directrice Générale de l’UNFPA. Il a ensuite tenu à saluer et soutenir la démarche et le leadership du Président dans cette volonté et cette vision de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030.
« Je voulais également soutenir cette volonté du gouvernement comorien de vouloir financer lui-même certains projets, notamment le prochain recensement de la population ou encore la ligne budgétaire concernant le planning familial. Ce sont des décisions, Mr le Président qui encouragent les partenaires dans leur volonté d’accompagner les Comores » a dit le Représentant de l’UNFPA.
«  Je souhaite, avec votre permission Mr le Président et en collaboration avec Mr le Ministre des Affaires Etrangères que nous capitalisions la participation de l’Union des Comores aux grands rendez-vous internationaux, pour une voix plus audible du pays dans le cadre bi et multilatéral et ainsi mieux soutenir cette bonne vision que vous avez de l’émergence des Comores » a conclu le Représentant de l’UNFPA Mr BOUNDA.
Le Représentant de l’UNFPA a aussi parlé du poids de la diaspora et de la manière de mieux l’impliquer dans le développement, puis de la jeunesse et du tourisme médical avec ces grands projets du Président dans le domaine de la santé.
Dans sa réponse le Président de la République Azali Assoumani s’est dit très satisfait du discours du Représentant de l’UNFPA qui a bien assimilé le programme politique que nous avons défendu auprès des Comoriens. « Nous avons le défi de ne pas décevoir les comoriens qui ont voulu nous donner la charge de leur destin, malgré les 3 tours de scrutin qu’on leur a imposé pour tricher. Je mesure le poids de cette responsabilité » a dit e Président Azali.

« C’est vrai que nous allons organiser des Assises Nationales, sans une épée de Damoclès et  la pression des événements. Nous sommes dans un moment d’apaisement et nous voulons réfléchir sur les Comores de demain. Et je sollicite le concours de la Communauté Internationale, pour que ce moment que je veux historique, puisse avoir le parrainage international. Nous devons regarder notre passé, consolider les acquis, notamment la stabilité et corriger les erreurs. D’ailleurs au sujet de la tournante, le problème n’est pas la durée, car aux Etats-Unis le mandat est de 4 ans, mais le problème c’est la continuité de l’Etat. Je veux qu’on mette fin à cet éternel recommencement dans la gestion des affaires de l’Etat » a dit le  Président de la République.
« Oui je veux mobiliser la diaspora pour accompagner l’émergence. Il faut que cette diaspora qui fait plus de la moitié de notre population soit plus organisée et mieux orientée notamment dans le secteur productif. Et nous allons très prochainement aller à leur rencontre à ce sujet, là où ils sont pour un grand rendez-vous de débat sur leur rôle dans les Comores de demain. S’agissant des femmes, je souhaite que la femme  qui a une place essentielle dans la société comorienne, ne tombe pas dans le piège de la lutte féministe de l’occident. Cette lutte en réalité isole la femme.
Je demande à la femme comorienne dans ce pays qui ne fait pas de discrimination dans les salaires par exemple de mieux s’impliquer dans la politique, la société civile et les combats du développement. Je sais qu’un homme n’est pas un homme, s’il n’a pas une femme derrière lui, comme dit le proverbe arabe. Et enfin s’agissant de la jeunesse, je sais que c’est l’un des atouts de notre pays.
La jeunesse est un vecteur de développement, à condition qu’elle soit encadrée et qu’elle soit protégée de toute sorte d’embrigadement, notamment face au terrorisme et à l’extrémisme. Et c’est pour cela qu’elle est pour moi une priorité absolue dans mon programme politique. Et enfin bien évidemment, j’accepte bien volontiers de vous compter parmi mes conseillers Mr le Représentant » a conclu le Président de la République Azali Assoumani.

Beit Salam 

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1 commentaire sur « Je voulais soutenir la volonté du gouvernement comorien de vouloir financer lui-même certains projets… »

  1. l’État comorien contrôle t_il les banques commerciales installées sur leur territoire ?

    Les crises économiques et financières de cette décennie poussent bon nombre de gouvernements avoir un œil attentif sur les banques.

    Beaucoup de banques commerciales ont vu le jour sur le territoire Comorien. Ces institutions financières prennent de plus en plus de risques avec les dépôts des épargnants. C’est le cas du Meck et eximbanque.

    Par ailleurs, l’État doit s’assurer que ces opérations de crédits ou des prêts ne pourraient pas mettre en péril les économies de certains épargnants. D’où la nécessité pour l’État de jouer son rôle de régulateur.

    En effet, personne ne nie pas la fiabilité de ces banques. En revanche, tout ce qui relève de l’économie est incertain. Car, personne ne peut dire avec certitude que ces banques resteront fiable dans la journée de demain. D’où, la nécessité pour le gouvernement de légiférer sur ces banques.

    Il s’agit évidemment d’éviter certaines opérations à haut risque. D’autant plus que ces banques n’hésitent à se lancer dans des opérations de crédits aux particuliers et aux entreprises.

    Sachez que ces crédits sont les dépôts de certains épargnants.
    Le Mécanisme est le suivant : un comorien X dépose une partie de sa rémunération sur son compte épargne ou courant. Et une comorienne ou entreprise Y vient d’obtenir un crédit. Ce crédit accordé va se transformer en écriture sur son compte comme celui qui a déposé son dépôt. C’est ce que l’on appelle la création monétaire.

    Toutefois, ces activités devront être encadrées, régulées et surveillées par les autorités comoriennes.
    D’abord, le risque est toujours là. Car, une banque peut se trouver dans une situation de déconfiture.Et par conséquent, les épargnants perdront leurs épargnes.

    Ensuite, l’État doit réguler les crédits afin d’éviter l’endettement des personnes jugées sans intérêt.c’est le cas des personnes en difficultés.

    Enfin, l’État doit exiger l’instauration d’une transparence au sein de toutes les banques. Il s’agit d’une mesure d’éthique. D’autant plus que plusieurs banques commerciales ont mis les clés sur les portes. Cette initiative étatique pourrait assurer la sécurité et la confiance des épargnants. Cette mesure de l’État comblerait l’absence d’une autorité bancaire le manque d’une banque centrale.cette banque centrale aurait dû réagir sur les réserves de garantie censées se trouver auprès de la banque centrale.

    Bref, le gouvernement Comorien ne doit attendre une faillite de banque pour intervenir.

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