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J’insulte donc j’existe dans la politique comorienne

Pourquoi cette obsession chez certains à vouloir faire de leurs concurrents ou adversaires politiques des ennemis personnel. Pourquoi cette facilité à haïr. Je rencontre souvent des révolutionnaires à la petite semaine, qui ont comme seul crédos l’insulte et la diabolisation de ceux qui ne sont pas de leur camp politique. Ce comportement je peut le comprendre chez des non intellectuels ou des simples commentateurs du dimanche.

Mais une personne qui se considère comme engagé, militant ou intellectuel, n’a pas le droit d’avoir comme seul discours l’insulte et la diabolisation de l’autre. C’est une imposture manifeste dont les nouvelles générations doivent s’émanciper. Mais que cache cette attitude? Cette attitude cache une incompétence à tenir un argumentaire rationnel et constructif. Je rencontre souvent des partisans d’Azali qui n’ont comme seul discours politique la diabolisation de Sambi. Et aussi des partisans de Sambi qui n’ont comme unique cause à défendre diaboliser le régime d’Azali. En tout cas qu’ils soient d’un camp ou d’un autre, ils réussissent leur entreprise d’imposture puisqu’ils arrivent à convaincre certaines personnes de leur pureté par le seul fait qu’ils accusent le camp adverse de tout les maux. Ah! j’en oublier certains, ceux qui du haut de leur pureté immaculé déclarent  » que c’est tous des voleurs ». Eux ce sont les meilleurs, des champions de la diversion. Ils ont aucune vision, aucun projet, aucune initiative mais ce qui est sur c’est qu’ils se pensent meilleurs que tout le monde. Ils l’ont prouvé mille fois en crachant tout leur haine sur la classe politique. Il est urgent de créer les conditions d’un débat républicain.

Le débat politique doit se faire avec conviction et fougue certes mais tout en évitant les échanges digne d’une cours de récréation. Les Comores sont un petit pays, il faut que malgré nos oppositions, on est la présence d’esprit de laisser exister les conditions d’un dialogue républicain. De Azali, sambi jusqu’à Said Larifou et autres, on a tous quelques choses à reprocher à un politicien. Mais faisons le de manière à préserver l’unité républicaine. La nouvelle génération Soilihiste ( NGS) que je représente autant qu’Ali Soilih ne s’aventurera jamais dans la facilité. On dénoncera comme Ali Soilihi, les travers les plus sombre de nôtre société en s’attardant sur les causes et les mécanismes qui les engendrent. ALI SOILIHI avait trop d’ennemis politiques. Mais il s’attaquait jamais individuellement à eux, car il savait que le véritable problème ce n’était pas eux mais l’idéologie et le comportement social.

Jack L’Atout

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