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Jioi 2019 : les Comores vers la révision du statut de Mayotte aux jeux

Le ministre des Sports, Salime Mohamed Abdérémane, a vu, hier à la Maison de l’emploi, sa réunion pour la révision de la charte des jeux des îles et du statut de Mayotte capoter. Toutefois, le sujet demeure d’actualité autour du mouvement olympique qu’au sein du gouvernement, avant l’organisation des jeux des îles 2019 à Maurice.

Par Elie-Dine Djouma

Le gouvernement sera, cette fois-ci, à jour des dispositions à prendre avant la fête sportive et culturelle de l’Océan indien. Les prochains jeux des îles de l’Océan indien sont prévus par le Conseil international des jeux en 2019 à Maurice. Sur ce, les Comores s’apprêtent comme toutes les autres îles à prendre part à ces jeux. Mais dans quelles conditions, par rapport au statut de l’autre île  comorienne de Mayotte? Cette interrogation a fait, hier, l’objet d’une rencontre du ministre des Sports, Salim Mohamed Abdérémane, avec plusieurs instituions publiques, dont le ministère des Affaires étrangères et le Comité national olympique. La réunion a été prévue à 10 h précises dans la salle de conférence de la Maison de l’emploi à Moroni, mais elle n’a pas eu lieu. Aucune institution ni instance sportive conviée ne s’était présentée dans la salle réservée. Malgré l’annulation de la rencontre, le ministre a annoncé au moins son objet, «nous devrions parler des jeux des îles 2019, notamment le statut de Mayotte. Il a été aussi question de revoir la charte des jeux», disait-il. 

Le Cosic préoccupé

Les Comores ont abandonné en août 2015 à la Réunion les neuvièmes jeux des îles à cause de la violation de la charte des jeux par la Réunion, organisatrice des jeux, et Mayotte. Cette dernière île sous occupation illégale française a défilé lors de la cérémonie d’ouverture des Jioi derrière le drapeau tricolore français. Une pratique à l’encontre des règlements  et qui enfreint la charte des jeux. En effet, la délégation nationale présente à Saint Paul a précipitamment quitté les jeux sans pour autant avoir remédié ce mépris fait à la Nation comorienne. Cependant, l’attaché de presse du ministère des Sports, Mohamed Mahamoud Cheikh, a soutenu que «c’était la raison que le ministre des Sports a essayé d’inviter le ministère de la Justice, le Mae, le Comité national olympique et un représentant de Beit-Salam. Mais enfin de compte, aucun des délégués de ces institutions attendues  n’a répondu présent à l’invitation».

Le sujet de la charte des jeux et de la position de Mayotte aux jeux des îles sera toujours d’actualité au sein du gouvernement actuel. Il n’a pas été, en dépit de l’enthousiasme du ministre des Sports, possible qu’il soit sur une table de discussion. Mais Salim Mohamed Abdérémane n’a pas dit son dernier mot sur l’affaire. 
Il compte mettre les points sur tous les «i» avant que le pays entre sportivement et techniquement en préparation des Jioi 2019. Hier, dans ces mêmes colonnes, le président du Comité national olympique, Ibrahim Ben Ali a anticipé  que «si nous, Comoriens, devons nous rendre à la prochaine rencontre du Cij, nous devrions préciser notre position par rapport à la question du statut de Mayotte aux jeux, même si nous savons que la position du gouvernement n’a pas changé». Dossier à suivre.

Alwatwan 

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2 commentaires sur Jioi 2019 : les Comores vers la révision du statut de Mayotte aux jeux

  1. Si je me trompe pas c’est Azali lors de son premier mandat qui a, non seulement,pour la première fois retiré l’affaire de Mayotte
    dans les débats de l’ensemblé des Nations Unis mais aussi autorisé les mayorais à participé dans c’est jeux.
    En effet, auparavant les mayorais ne pouvaient que s’intégrer dans la délégation de la Réunions.
    Le problème, ces derniers n’en voulait pas et la France ne pouvait être présenté deux fois dans la même compétition.
    Jusqu’à ce que Le secte Azali arrive au pouvoir par un coups d’état…. et a commis le pêché originel en permettant les mayorais de participer
    dans les jeux des jeunes de l’océan indien.
    Depuis, la boite de pandore est ouverte et donc n’entendons rien d’Azali.
    Il nous a « vendu »!
    Que dieu bénisse les Comores!
    Que dieu maudisse les charlatans de la république!

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