Un conflit de compétence avait opposé la fédération comorienne de judo (Fcj) à l’Institut national de la jeunesse et du sport (Injs). Du coup, la présence des Judoka à l’Injs était considérée comme encombrante par la direction. En réaction à cette initiative qualifiée par les victimes comme « abusive et hostile », la Fcj a vidé le Dojo. Le dossier a été soumis aux tribunaux.
Une regrettable rivalité de compétences caractérisée par la gestion du Dojo, salle de gymnastique publique, avait opposé le président de la fédération comorienne de judo (Fcj) au directeur de l’Institut national à la jeunesse et du sport (Injs).
Les judokas étaient déclarés indésirables à l’Injs. La réaction de la Fcj ne se fit pas attendre. Unilatéralement, son président vide la salle. Ils ramassent tous les tatamis et autres logistiques d’enseignement et de travail. ‘‘C’est regrettable ! Les premières victimes sont les communautés scolaires, élèves de la 3e et des terminales’’, gémit un des surveillants de l’Injs.
Après de vaines tentatives de dialogue en vue de trouver à l’amiable un terrain d’entente, le dossier a atterri sur la table du commissariat central de police. Mais, le dialogue de sourd a persisté.
Chacun se sentant lésé et perdant à la longue par rapport à l’autre, un sursaut conciliateur rapproche les rivaux. Un protocole d’accord scelle la réconciliation. La Fcj et l’Injs font alors la paix mais apparemment avec le doigt sur la gâchette.
Bm Gondet / Hzkpresse
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