Le président Azali Assoumani a mis en tête d’organiser une élection référendaire qu’il pleut ou qu’il neige. La question est de savoir pourquoi tient-il autant à ce rendez-vous alors qu’on nous dit qu’en cas d’adhésion de la population, il aura à démissionner pour de nouvelles élections. Que ce soit Azali Assoumani, ses ministres qui par ailleurs ne laissent aucun doute sur leur volonté d’enfermer les opposants, les directeurs jusqu’aux plantons, le discours est le même.
« Le référendum aura bien lieu en temps voulu » entonnent-ils sans gène. A y lire plus clairement, ils comptent sur la justice et sur la milice de Kiki pour se débarrasser de toutes les voies discordantes. Les opposants se disent prêts à mourir s’il le faut pour empêcher le référendum en cas d’absence de la cour constitutionnelle. Le régime est lui aussi prêts à passer à l’action, à réprimer sévèrement pour réussir cette organisation. Encore une fois, pour quels objectifs ?
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