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Justice comorienne, qui sont derrière l’affaire DJIBRIL ? 

Vingt jours de garde à vu ou de détention provisoire, c’est la justice qui sait, comptabilise le temps que le prédicateur comorien Djibril se trouve à la maison d’arrêt de LeMoroni 2. Peu des comoriens ou presque pas, qui connaissent la cause réelle de son incarcération. En tout cas, une cause qui semble d’alibi. Cette détention, dont même la Cour du Garde des Sceaux a du mal à donner la vraie cause, rajoute le poids du mystère de la justice comorienne. Mais ce qui est important Djibril est arrêté et mis en taule. Comme un poids dans le cœur judiciaire. D’un coté les applaudissements et d’un autre les désarrois. Mais pourquoi cette justice se fait masochiste ? Elle fait des efforts pour qu’elle soit éternellement haïssable. Une justice qui n’a d’appât et des boucs émissaires que les religieux ? En tout cas, Djibril est loin d’être chiite ou mormon.

L’homme à la langue nivelée, est mis en détention provisoire, jusque quand ? Personne ne sait et personne n’en parle. Tout le monde a été informé soit par les réseaux sociaux, soit par les bouches à oreilles, d’une « cause de sa détention » et qui n’est pas loin d’être dérivative. Pas tout le monde qui a droit à la vérité du scenario. Oui, Djibril aurait dérobé une somme colossale dont une grande fortune de Mwana Halima. Mais que devient cette dernière, suite à l’escroquerie djibrilienne dont elle serait victime ? Une interrogation née des propos du procureur d’il y a quelques temps. Propos selon lesquels, Djibril a reconnu le fait. C’est-à-dire le grappillage d’1,8 kg d’or appartenant à Mwana Halima. Même si l’histoire est sue de l’avance, ces propos souffrent de clarté. Mais elle couvre quoi cette affaire ? Admettons que tout cela est vrai. Donc peut-on considérer que Mwana Halima est victime de Djibril et de la justice comorienne ? La justice a accordé une liberté provisoire à Djibril, sous la garantie, qu’il ne va pas instrumentaliser la religion et qu’il doit se comporter placidement dans les lieux publics.

« Le mystère sur l’affaire Djibril »

Certes, la vraie cause de la détention de Djibril est énigmatique. En observant très bien la gaucherie dépouillant de la justice comorienne suite à cette affaire, on se rend compte que la détention de Djibril est d’autre cause que celle que nombreux des comoriens savent, sans pour autant abandonner la thèse de malhonnêteté. Si certaines mémoires sont bonnes, le prédicateur n’est pas enfermé à LeMoroni 2 pour trouble d’ordre public ni pour incitation à la haine. Loin de là. Le fait Djibril ne doit pas servir de cotte… pour une justice qui veut qu’on l’applaudisse. Mais dans tout cela, quel est le sort de Mwana Halima dans cette affaire ? Le prédicateur, prisonnier à moitié victime de la justice comorienne, va rembourser les biens ou… épongée par son séjour à LeMoroni 2 ?

Mwana Halima ne-t-elle pas une seconde victime bien tourmentée dans cette affaire, si ce n’est pas la principale ? Cette justice qui ne cesse de fabriquer des erreurs et des incompréhensions fait un grand effort pour ne pas avancer.

« Une justice qui encourage les détournements de fonds »


Qui ne se rappelle pas l’audition, autrement dit l’oral que le président Sambi faisait subir à ses ministres et directeurs des grandes sociétés lors de son mandat ? Comme c’était le tour de l’ancien Directeur Général des Hydrocarbures de l’époque, Mr Ahmed Abdallah Salim a été mouillé dans une affaire au deux milliards de fc, détournements… En tout cas un dossier sien se reposait au Palais de justice de Mangani. Et voilà l’homme au passé maculé. Cet homme dont peu sont ceux qui connaissent honnête sur le plan « roboo », devient l’un des heureux du chef de l’Etat, Mr Assoumani Azali. Récemment nommé conseiller technique en charge des sports, une immunité d’office le sourit. Par la justice comorienne Ahmed Abdallah Salim, alias Ahmed Hydrocarbures, a été lavé. Un non lieu, qui fait de lui un homme tout neuf. Sacrée justice. Où t’étais-tu cachée ?

En conclusion, la justice comorienne ne s’attaque qu’aux faibles et aux religieux quelles que soient les rites ou le fil. Il suffit de faire une erreur quant on lit le « ayati alkursiyyyu », pour être mis en taule. Les deux milliards que Ahmed Abdallah Salim aurait dépouillé au peuple comorien… comme ceux que Chamsoudine Soulé, ancien comptable de Comores télécom et Mariama Tadjidine de la SNPSF… ont volé au peuple comorien, sont bien minimes que la somme que Djibril a pris de Mwana Halima. Encore flou, car, ce vol n’a pas été chiffré par la victime, contrairement à ceux que certains prétendent confirmer. Que justice soit faite pour que les comoriens sachent en vérité la cause de la détention de Djibril et que Mwana Halima ne soit plus victime de cette machine rouillée.

SAID YASSINE Said Ahmed/ COMORESplus

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1 commentaire sur Justice comorienne, qui sont derrière l’affaire DJIBRIL ? 

  1. Nous pouvons dire que djibril a fait une faute mais moi je me demande où moina halima a eu cette gosse sommes ? ESt ce quelle est honnête ? Pourquoi n’est pas cherché à savoir la réalité sur les deux?

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