Les élus du Juwa introduisent un nouveau recours à la cour constitutionnelle, attaquant la mise en place des commissions du parlement. Le secrétaire général du parti dénonce un « second putsch » et accuse le président controversé Abdou Oussene de « trahison ».
Le parti Juwa n’est pas prêt à enterrer la hache de guerre à l’Assemblée nationale. Loin de s’avouer vaincus, ses élus ont introduit une nouvelle fois un recours à la cour constitutionnelle. Le parti de l’ancien chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Sambi proteste contre la mise en place des commissions du parlement.
Le député Ibrahim Mohamed Soulé, secrétaire général de Juwa dit déceler des irrégularités qui entachent la mise en place de ces commissions, notamment l’aspect de l’insularité dont souligne le règlement intérieur.
A l’en croire, ledit règlement répartit le nombre des députés dans les commissions comme suit : 4 élus grand-comoriens, 3 anjouanais et un mohélien pour la commission. Pour les trois commissions, 3 grands comoriens, 3 anjouanais et 2 mohéliens.
« L’autre camp ne disposant que de 4 anjouanais dont le député Abdou Oussein, vu les fonctions fantoches qu’il occupe ne pourrait être membre d’aucune commission, donc Anjouan n’avait plus que 3 représentants dans les commissions, ils se sont arrangés à se réunir sous prétexte d’un quorum à 5 alors que nous n’étions pas empêchés, pour mettre en place le bureau sans les autres députés en s’attribuant les présidences des commissions », fait savoir Ibrahim Mohamed Said avant de déclarer ; « à nos yeux, c’est un putsch après celui du 4 avril où ils se sont accaparés du perchoir et les présidences des commissions ».
Le député de Moroni nord dit regretter « les chantres de l’équilibre des îles dans leur course de s’accaparer des principales responsabilités des commissions, en oubliant le sacro-saint principe d’équilibre des îles, mettant en place des commissions présidées par 4 grand-comoriens ».
M. Soulé promet que son parti ne va pas « baisser les bras » et protestera « contre la procédure initiée pour la mise en place des commissions ».
Maoulida Mbaé
LGDC
President ngofagno yizowandzawo yitsondizo simarayiyan randzawo cha rewaswili wowousikou wakiyama ngaridjo houlembeleya henimdrou yatsahe yehaki yahahe mana mitsihouvoti chantsouwona yemana.nahouvoti
Le n’a pas de mesures chez nous . Le chien aboie et la caravane passe . Hier,ils dictaient,aujourd’hui,la monnaie est rendue. shaca sha tour.