Les comoriens souffrent et ne le disent pas.
Nous acceptons sans protester des contraintes de ces injustices toujours plus dures surtout par celles commises par celles qui devraient veiller sur le droit et son application, tout en étant conscients de la mise en danger de notre intégrité mentale et physique.
La peur, la complicité puis la démission pour faire fonctionner la machine injustice, nous font commettre des actes que nous réprouvons en permanence. Nombreuses personnes et témoins désignent toujours la même personne comme étant le chef de fil (affaire MAKCOM-preuves à l’appui) Cette personne ose même dire haut et fort, je le cite d’après témoignages : « yinou de enzi ya hatrou », fais (en s’adressant à un auxiliaire de justice) ce que je dicte et veux ».
Ces abus nous permettent d’endurer la souffrance (subie et infligée) sans perdre la raison et ainsi de nous protéger. Ceci étant, cette passivité, complicité voir même duplicité sans limites nous mèneront à un point de non retour si personne ne bouge. Ahmed KELDI n’est pas au dessus des lois au contraire il refuse cette banalisation de vouloir faire croire qu’un homme de la Cour Suprême, du Tribunal de 1ere instance ou de la Cour d’Appel soit au dessus de toutes les lois se confondant ainsi à sa fonction. Un pays sans justice est un pays qui meurt et qui sans détour va tout droit à la catastrophe.
Il paraît qu’une île voisine est en proie à l’insécurité, celle de ne pas se balader avec son tél, tablette ou ordinateur..? Y’a t-il une insécurité ou une injustice au dessus de celles orchestrées voir soutenues par certaines soi-disant autorités (rackets de tous genres) ? Jusqu’où cette banalisation ? Non, cela n’arrive pas qu’aux autres contrairement aux fausses idées et illusions à la comorienne. Réclamer et défendre ses droits ne sont en rien une rébellion mais au contraire un cause noble. En revanche, faire semblant est au contraire indigne de la noblesse humaine en général et de notre religion en particulier.
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