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LA CANDIDATURE DE TOUS LES ESPOIRS

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LA CANDIDATURE DE TOUS LES ESPOIRS ENFIN VALIDÉE PAR LES SAGES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
Une candidature réclamée et tant attendue par les comoriens. La population comorienne place, en effet, tous ses espoirs sur Achirafi SAID HACHIM, seul candidat dont personne ne peut contester ni la probité ni l’amour du pays. Et les comoriens avaient bien retenu leur souffle jusqu’à la dernière minute ; certains avaient même commencé à désespérer. Mais c’était s’en conter avec la détermination de cet homme dont on connait la modestie et la conviction. Il faut dire qu’en réalité Achirafi avait su tenir tout le monde en haleine. Car ce n’était que le samedi 19 décembre, à deux jours de la date buttoir, qu’il a été reçu par la cour constitutionnelle.

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Une leçon d’humilité, et une candidature discrète. Contrastant avec le style de ses adversaires, toujours prompts à la démesure, à la posture voire à la fanfaronnade, Achirafi était resté égal à lui-même, digne et discret. Accompagné de ses trois colistiers, Mohamed Mze (Ngazidja), Halifa Houmadi (Ndzouani) et Abderemane Houmadi (Mwali), il a répondu présent à son rendez-vous avec les sages de la République afin de leur soumettre son dossier de candidature, le 19 décembre vers 16 heures heure locale. Mesurant déjà la lourdeur de la tâche qui l’attend, c’est dans la simplicité et la discrétion qu’il a effectué cette première étape juridique du marathon présidentiel.
Un espoir né au pays que rien ne peut enterrer. On le savait déjà bien auparavant que la candidature d’Achirafi a provoqué une mobilisation remarquable auprès des populations des îles. Mais c’est aussi une candidature qui dérange beaucoup. On savait aussi que la pratique du pouvoir en Afrique nous a habitué à voir les autorités en place s’arroger les moyens de l’état pour leurs propres fins et chercher à disqualifier leurs opposants. On ignorait cependant jusqu’où les autorités de Moroni pouvaient aller en cynisme et en adversité contre le candidat du parti CADIM. En effet, il est le seul candidat dont les médias publics n’ont fait état d’aucune de ses activités. Ce fut le cas de son déplacement triomphal du 11 au 14 décembre sur l’ile d’Anjouan ; pire, ORTC n’a une seule fois cité son nom dans la listes des candidats à la présidentielle. Il a fallu attendre le mercredi 23 décembre pour que les comoriens apprennent lors d’une conférence de presse, très réussie, que son dossier de candidature a été bien réceptionnée par les sages du pays. Un proverbe comorien dit : « on ne jette des pierres que sur une plante abondante de fruits ». Achirafi est ainsi victime de l’espérance que sa candidature suscite auprès de ses compatriotes comme seule personnalité qui incarne la bonne gouvernance et le changement dont a besoin le pays. Cet espoir là du peuple nul ne peut l’enterrer.

Un espoir validé par les sages. Ils étaient au départ dans cette première étape du marathon en tout 28 candidats ayant soumis leurs dossiers auprès de la cour constitutionnelle. Celle-ci a délibéré ce 25 décembre 2015. 24 candidats ont été retenus pour poursuivre la course, dont Achiafi Saïd Hachim, et 4 candidats rejetés pour inconstitutionnalité (l’ancien Président Saïd Ahmed Sambi, Hachim Saïd Hassane, Saïd Hassane Harouna et Salim Saandi). Achirafi peut commencer à savourer avec modération ce beau cadeau de noël et d’ors et déjà reprendre son bâton de pèlerin. Le travail ne fait que débuter. Car il va falloir amplifier la sensibilisation et la mobilisation de tous les comoriens autour de son Programme de gouvernement. Un projet, déjà jugé crédible, pragmatique et novateur, qui prévoit notamment de réformer l’Etat pour plus d’efficacité, lutter contre la pauvreté et la corruption, récupérer les biens publics dérobés, ramener la croissance dans le pays, reconnaitre le rôle de la diaspora dans la construction du pays, résoudre la question de Mayotte et enfin restaurer l’image des Comores dans le concert des Nations.

TK

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