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La Commission des droits de l’Homme réclame des moyens

La commission nationale des droits de l’homme et des libertés réclame des moyens matériels et immatériels pour pouvoir mener à bien ses missions. C’est l’appel lancé par Ahmed Mohamed Allaoui président de ladite commission à l’endroit de l’Etat, mais aussi aux partenaires. Il a tenu ces propos au cours d’un atelier d’initiation au bénéfice de ses membres.

Trois semaines après l’installation officielle de la CNDHL, cette commission réclame des moyens. Selon Ahmed Mohamed Allaoui le patron de cette structure, « l’opérationnalisation effective de cette commission nécessite des moyens matériels et immatériels adéquats ». Et lui, d’être plus concret dans sa demande, la commission a besoin « d’un local, de moyens logistiques, d’un personnel permanant ».

Des doléances tombées dans des oreilles attentives. Houssamedine Mohamed, secrétaire général du ministère de la justice représentant son ministre, promet à la commission que « le gouvernement ne lésinera pas sur les moyens » pour la rendre opérationnelle. « des efforts seront faits en ce sens pour la doter des moyens nécessaires qui contribueront à son fonctionnement » ajoute-t-il.

Mais pour l’instant, il était question de former les membres de cette commission venus de différents horizons et leur doter en aval des moyens conséquents. D’où l’idée d’un atelier d’ « initiation », cofinancé par le système des Nations Unies et l’Union des Comores. Une rencontre permettant aux participants de « bénéficier des expériences et des situations vécues dans l’installation, l’organisation, l’opérationnalisation et le fonctionnement des institutions nationales des droits de l’homme, et d’échanger sur les questions actuelles des droits de l’homme aux Comores », fait savoir le coordinateur résident du Système des Nations-Unies aux. Pour le secrétaire général du ministère de la justice, cet atelier d’initiation constitue pour l’Etat « l’une des initiatives les plus ambitieuses en vue de capitaliser les actions menées en faveur de l’Etat de droit ».

Et la CNDHL pourrait justement jouer le locomotif en matière d’ « aide à la sensibilisation, à la formation et à l’orientation des détenteurs des droits, des acteurs et des institutions ». Mais pour éviter que ce qui reste pour l’instant à l’état d’ébauche, ne soit pas des simples mirages, La commission par la voix de son président appelle à « des appuis extérieurs » pour soutenir les actions du gouvernement et de promettre de dévoiler d’ici peu son « plan quinquennal ». Une affaire à suivre.

Maoulida Mbaé (HZK-Presse)

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