En ce moment

La comparution de Fahmi renvoyée au 12 septembre

Convoqué par le conseil de l’ordre des avocats hier mardi dans la matinée, maitre Fahmi Said Ibrahim, accusé de « discrédit » envers le président de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel n’a pas été entendu. Son affaire est renvoyée au 12 septembre.

Accusé de « discrédit » envers le président de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel et convoqué à comparaitre devant le Conseil de discipline de l’ordre des avocats à la demande du parquet de Moroni, Me Fahmi Said Ibrahim doit revenir le 12 septembre prochain. Une décision prise dans la salle d’audience même par Me Ahamada Baco, chargé de statuer sur le dossier après que le président du conseil de l’ordre des avocats, Me Ibrahim Ali Mzimba, ait refusé de juger cette affaire pour « inimité notoire » entre lui et Fahmi Said Ibrahim. La journée était marquée par un quorum non atteint (3/9) pour un bureau dont le mandat est arrivé à son terme depuis le mois de mars.

Pour la défense, ce n’est pas une surprise que le Conseil cherche coûte que coûte à organiser cette audience. « Le plus grand perdant dans toute cette affaire c’est le Conseil de l’ordre des avocats. L’organisation n’est plus crédible, le mandat a pris fin et les choses se font n’importe comment », réagit Me Ali Abdallah Ahamed. Ce dernier regrette que pendant tout ce temps, l’équipe de Me Mzimba n’ait pas pris la peine d’organiser une assemblée générale pour élire un nouveau bureau. Dans un article en date du 28 juillet dernier dans votre journal, les avocats de la défense avaient remis en cause la légalité du bureau du Conseil, allant jusqu’à soutenir qu’il ne pourrait pas auditionner leur client. Joint pour expliquer les raisons de ce renvoi, Me Baco dit être « tenu à respecter le secret de l’instruction ». « En tant qu’avocat, désigné pour instruire et juger le dossier, je ne peux pas faire une déclaration ».

A.O Yazid / LGDC

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!