Les membres qui composent l’actuelle cour constitutionnelle n’ont jamais fait l’unanimité puisqu’ils sont accusés de corruption par tous les acteurs politiques du pays. Entre l’élection de l’actuel président de l’assemblée nationale, le refus de la candidature de Sambi aux élections présidentielles, la supposée élimination de Fahmi au profit de Mamadou, l’organisation d’un troisième tour des élections présidentielles, l’affaire Eridine Soula, la bataille au parlement, la cour constitutionnelle a fini de jeter l’incertitude sur sa probité. C’est en tout cas ce que révèle un ancien membre de cette cour en la personne d’Antoy Abdou qui parle de corruption, de décisions partisanes, d’arguments faux pour se justifier et des manipulations internes sans omettre les détournements de fonds. Ce dernier explique que souvent il est mis à l’écart dans la prise de décisions à commencer par la décision de faire le troisième tour de l’élection présidentielle et accuse des délibérations sans le quorum exigé. Auteur d’un livre intitulé « la cour constitutionnelle à reformer d’urgence », Antoy Abdou vient d’être démis de ses fonctions de conseiller par la cour. N’empêche, il continue de dénoncer les opérations sombres à l’image du budget électoral de 138 millions alloué à la cour et qu’une grosse partie s’est volatilisé sans traces.
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