À Anjouan, la zone d’hébergement d’urgence accueille plus de 3.000 personnes regroupées dans des tentes. Parmi les sinistrés, il y a des nombreux enfants dont 300 ont moins d’un an et 338 enfants âgés de 12 à 59 mois. Les conditions d’hygiène font craindre l’apparition d’une épidémie.
Les familles déplacées vivent dans une situation très difficile et elles dorment à même le sol. Le manque de produits d’hygiène et moustiquaires imprégnées rend cette population vulnérable aux maladies. Le Croissant-rouge comorien en collaboration avec la direction de la sécurité civile d’Anjouan et Unicef ont installé une unité de traitement de l’eau pour fournir en eau potable la population déplacée.
«Déjà la journée d’hier mardi, nous avons examiné aux environs d’une trentaine de patients. La plupart d’eux souffrent de maux de tête et de fièvre. Ce sont surtout les enfants qui sont malades; ils souffrent généralement de fièvre. C’est sans doute du aux déplacements et à l’activité irrégulière à laquelle leur organisme vient d’être soumis» a souligné l’adjudant-chef Saïd Ahmed, infirmier du Service de santé militaire affecté au Cader, un des centres d’accueil des déplacés de Bandra Mahale.
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