On parle beaucoup en ce moment de l’éventuelle décision de la cour constitutionnelle. Malgré, une longue attente stratégique qui porte atteinte au droit, l’espoir de deux protagonistes ne cesse de se transformer en chimère.
Pour les uns, cette décision du droit suprême est la seule voie pour dénouer une crise éventuelle. Pour d’autres, au contraire, elle serait une source d’une paix violée pour notre démocratie.
Mais, on se demande si une éventuelle décision de la cour sera acceptée par l’ensemble de deux partis?
Certes, cette décision est attendue par l’ensemble de tous les comoriens, voire le reste du monde.
Tout d’abord, la cour doit penser au droit avant les émotions des uns et des autres. En effet, la cour n’a pas besoin des émotions et encore loin des intimidations des uns ou des autres. Dans ce cas d’espèce, le droit doit être catégorique au sens kantien du terme.
Donc, on ne mélange pas droit et émotion, car du moment où vous mêlez droit et penchants naturels, ce dernier n’a pas de sens et se fondre dans les partialités.
Ensuite, on peut rajouter que la décision future ne devrait être qu’une décision de droit. Rien que le droit. Nous comprenons parfaitement les uns et les autres dont leur seul souci est de tenir la clé de la nation en se ressourçant au frais du contribuable.
Il faut souligner que la cour dispose beaucoup d’éléments pour rendre une décision historique du droit comorien.
Enfin, la décision de la cour pourrait faire jurisprudence pour les années avenir. D’où, la nécessité de bien vérifier si le droit a bien été appliqué. Si ce n’est pas le cas, la cour doit en tirer les conséquences.
Cependant, les protagonistes doivent savoir qu’une décision de telle ampleur dans un pays où l’immaturité est beaucoup plus qu’auparavant n’est pas facile à prendre.
D’où, la nécessité pour les partis de bien maitriser leurs appétits du pouvoir quelle que soit la réponse de la cour.
Imani
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