Détenue illégalement depuis 2018, l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est contraint de payer une caution par les juridictions comoriennes avant d’être libéré provisoirement. Pour le jeune juriste Rafsandjani, cette détention est illégale. Il explique également qu’en aucun cas, il ne peut pas être libéré sous caution : « la cour suprême doit se comporter à la hauteur de sa place auguste. Sambi bénéficie une présomption d’innocence. Payer une caution laisserait croire qu’il a accepté les faits qui lui sont reprochés.
Or, il appartient à la justice de démontrer que Sambi a détourné des deniers publics. Ce qui n’est pas encore le cas. D’ailleurs, cette loi de 2013 ne peut pas être appliquée pour plusieurs raisons. Le montant doit être fixé par la commission anticorruption, pourtant elle a été supprimée illégalement par le un décret signé par le président Azali Assoumani. De plus,les faits qui lui sont reprochés datent de 2009 à 2011 bienque cette loi date de 2013 », Mohamed Rafsandjani
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