Les Comoriens de l’étranger doivent pouvoir voter. C’est ce que pense et dit souvent le président de la république relayé par le ministre des relations extérieures, Abdoulkarim Mohamed, qui l’a déclaré hier jeudi en conférence de presse à Moroni.
Un défi majeur à relever. Le défi en question est la participation des Comoriens de l’étranger aux prochaines élections présidentielles de 2016. D’après Abdoukarim Mohamed, le nouveau chef de la diplomatie comorienne qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, hier jeudi à Moroni, ce souhait est celui du chef de l’Etat qui, depuis quatre ans, ne cesserait de professer que le nouveau ministre voudrait traduire en actes.
« Je m’engage personnellement pour que ça soit couronné de succès », a déclaré Abdoulkarim Mohamed qui s’est dit conscient du rôle et de la place importance qu’occupe la diaspora dans le processus de développement économique des Comores.
S’exprimant sur la coopération régionale, le chef de la diplomatie comorienne a dit qu’elle constituait un secteur clé du développement de notre pays à travers la commission de l’Océan indien dont la plupart des projets sont financés par l’Union européenne et la France.
« Notre proximité avec les pays de la région est une opportunité pour de bonnes relations de voisinage et une indianocéanie de paix, de développement et de solidarité », a indiqué le ministre qui a rappelé aussi les relations Comores-France, une France qui est « notre grand partenaire bien que nous divergions sur la question de l’île comorienne de Mayotte ».
Le successeur d’El Anrif Said Hassane a dit vouloir faire davantage pour rendre la voix des Comores encore plus audible et plus présente sur la scène internationale et sur la scène arabe.
Ibnou M. Abdou/LGDC
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