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La dictature et sa crête

Malheureusement pour le clan et heureusement pour le peuple, elles restent des affaires parallèles. Et non l’une dans l’autre. L’arrestation arbitraire d’Abdallah Agwa, qui était programmée par le pouvoir en place et son chef, le colonel Azali. C’était dans le but de faire passer inaperçue les abus de la Cour azalienne. Cette opération Agwa n’a pu quelle que soit sa gravité, étouffer l’injustice des hommes et femme des toges rouges, aux langues et lèvres formulant le serment. Non à l’oppression de la liberté d’expression.

« Des peurs et des maux »

Surpris, le colonel Azali ne pensait pas que des candidats pouvant l’enlever de ce pouvoir qu’il prétend éternel allaient se présenter. Il a par la suite, ordonné et sa Cour a exécuté. Et bête qu’il n’est pas, il a constaté qu’à force de parler de cette outrance, même le peu de comoriens qui lui sont fidèles vont prendre congé de lui. Donc créer une affaire qui puisse garrotter celle-ci a été pour lui, la seule solution. Non à l’oppression de la liberté d’expression.

« Agwa pour faire taire »

Aux environs de la Cour azalienne, moment des résultats des candidatures triées, les milices du pouvoir ont capturé le présentateur comorien le plus écouté… Mr Abdallah Abdou Agwa, comme un vulgaire rat, sans lui accorder la moindre respiration humaine. Non seulement un moyen de pouvoir contenir l’opinion sur les abus de la Cour azalienne, mais aussi un moyen d’une déstabilisation du pays. Une tentative encore ratée. Non, aux ourdis.Non à l’oppression de la liberté d’expression.

« L’humain d’abord »

Qu’on l’accepte journaliste ou pas, qu’on le prenne politique ou pas, son courage doit être salué. Abdallah Agwa ne doit pas servir de bouclier comme tant d’autres l’ont servi. Je m’aligne à ceux qui luttent pour la liberté d’expression, et dis avec toute franchise que NON au pouvoir des sacrifices… notamment humains. Non au pouvoir clanique, qui implante une politique de haine, de règlement de compte et du chaos dans les prochains moments. La club des TGV de l’Etat. Non à l’oppression de la liberté d’expression.

« Comme s’ils ne savent pas »

Abdallah Agwa est ce jour victime d’avoir dit ceux qui se passent au pays. Notamment dans les coulisses du pouvoir. Dénoncer les injustices des hommes au pouvoir n’est ni pêché ni hérésie. Donc Abdallah Agwa est condamné pour son devoir donc le droit du peuple. Lui parmi les peu qui oseront dénoncer les cafouillage et mascarades électorales des temps qui viennent. donc après les candidats, Agwa reste un dard aux pieds du chef de l’Etat et de son pouvoir, et pourtant ceux qui lui informent se trouvent aux alentours du chef de l’Etat.Non à l’oppression de la liberté d’expression.

Said Yassine Said Ahmed /fb

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