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La dictature sympa et sa cour

Opinion libre: C’est la première fois que je prononce le mot « dictateur » pour qualifier l’homme président des Comores détruites. Colonel Azali a voulu comme tant de fois tester le peuple comorien, aussi jouer avec sa conscience, si trouble sera. Lui qui a essayé depuis plus de deux ans d’enfoncer le pays dans l’abysse. Lui qui ne sait gouverner un pays stable, est toujours démangé… depuis bientôt trois ans de la stabilité, qui grâce à la sagesse du peuple, règne aux Comores.

La Cour d’Azali, perfidement appelée Cour suprême, une figure qui ne fait aucune fierté n’aspire aucune fierté à la nation, se transformerait en jeu de hasard. Les dessous des tables, les tapinois, les connivences assassines… doivent être marqués dans les annaux de l’histoire du pays. Même s’il est coutume de regretter le passé, mais un pire président qu’Azali, les comoriens n’ont jamais connu. « Ngaridjo hurehemu hudjadji ». Pour avoir cette peur… qui lui a conseillé ces élections anticipées ?

Cette dictature sympa, frappe fort dans le poumon des Comores, dont la liberté et la tranquillité de vivre. La vie des comoriens est prise en otage par le colonel Azali, son club des amis et les hommes aux toges rouges, qui ne voient que leurs ici et présents. Ses notables et le Muftorat ont aussi une lourde responsabilité quant à l’embrasement du pays. Les allures de cette cour azalienne formatée à sa convenance, ne sont qu’une perte pour un pays agonisant. Ces hommes qui devraient laisser un souvenir.., ne le laissent qu’en mauvais.

Satisfaisant les caprices d’un chef d’Etat qui se crée lui-même son propre tombeau politique, cette Cour ne demeure aux yeux des comoriens que des mercenaires… Ces vieux devraient servir de sagesse. Mais leurs décisions sont fatales. Pires aussi, car ils ont choisi en consigne valider de nombreuses candidatures servant des pneus de secours d’un candidat déjà à l’agonie politique, qui par triche arrivera au deuxième tour. Il n’est secret pour personne que le régime souffre, mais le dernier recourt les intimidations et la tune : sueur du peuple.

Said Yassine Said Ahmed

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