Le ministère de l’Education nationale affirme avoir accepté les doléances du syndicat et promet de travailler avec le ministère de la Fonction publique pour lever le blocus.
Six jours après le début du mouvement de grève des enseignants du secondaire, c’est toujours le statu quo malgré la volonté manifestée par le syndicat et le ministère de l’Education nationale de dénouer la crise. Si le gouvernement s’engage à tout mettre en œuvre pour que les doléances du Syndicat national des professeurs comoriens (Snpc) soient examinées et satisfaites «dans la mesure du possible et le plus tôt possible», le Snpc, lui, attend de voir la concrétisation de ces promesses avant de reprendre le chemin des classes. Pour rappel, outre le paiement des trois mois d’arriérés de salaires, les enseignants réclament la revalorisation et la titularisation de leurs collègues ainsi que l’avancement des salaires.
Le ministère de l’Education nationale affirme avoir accepté les doléances du syndicat, surtout au niveau des reliquats et compte, selon Abdoulanziz Mze, directeur de cabinet, travailler avec le ministère de la Fonction publique pour lever ce blocus.
Sur le paiement des trois mois d’arriérés de salaire, «le gouvernement n’a pas les moyens d’apporter une solution tout de suite mais nous travaillons dans ce sens», a-t-il fait savoir. La réunion de ce lundi au ministère de l’Education nationale devrait permettre de mettre un terme à cette grève. C’est, en tout cas, le souhait du département de l’Education.
Joint au téléphone par Al-watwan, Farid Msahazi, le patron du syndicat des professeurs, a déclaré que les discussions seraient en bonne voie, mais qu’il était encore tôt pour savoir si oui ou non la grève se poursuivra.
Abdallah Mzembaba/ Alwatwan
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