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La justice annonce avoir démantelé un mouvement de déstabilisation

Selon le commissaire du gouvernement près la Cour de sureté de l’État, l’opposition se livre à de la sorcellerie pour tenter de renverser le chef de l’État Azali Assoumani.

Mohamed Abdou, procureur de Moroni et commissaire du gouvernement près la Cour de sureté de l’État, l’opposition prépare une manifestation géante le 3 novembre prochain sur l’ensemble du territoire national. « Des réunions se font des fois à Iconi, M’de, et Vouvouni. Et des fois chez le président du Conseil national de transition à Ntsudjini. Ces réunions n’ont qu’une seule finalité : déstabiliser le pays par une grande manifestation le 03 novembre », affirme le Commissaire, qui dit tenir ces informations des services de Renseignements.

Devant la presse, il a cité des grands noms de l’opposition comme étant des instigateurs de cette mobilisation. Abdou Soimadou, Kamar Ezzamane, Ahmed El-Barwane ou encore Moustoifa Said Cheikh pour ne citer que ceux-là. « Vous pouvez ne pas aimer le pouvoir, c’est votre droit et c’est un choix mais des techniques de déstabilisation pour engendrer un climat de guerre, ça je ne tolérerai pas et je ferrai tout ce qui est en mon pouvoir pour l’empêcher », prévient-il.

« Ce qui est le plus étonnant dans tout ça, ce sont les techniques de bassesse que l’opposition entreprend ces jours-ci. L’opposition s’est livrée à la sorcellerie pour renverser le pouvoir. Je trouve ça très bizarre, voire même mesquin », déplore-t-il. Pour la question de Mouigni Baraka qui est revenu d’une cavale sans avoir jamais été inquiété alors qu’il a été poursuivi pour « incitation à la rébellion » entre autres chefs d’accusation, le parquetier répète étudier la démarche à suivre pour son arrestation. Mais pourquoi ne pas le convoquer si vraiment il n’y a pas eu un deal ?

Andjouza Abouheir / LGDC

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